8ᵉ édition «L’Été en musique»: Baisser de rideau sublime et  riche en couleur

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La station balnéaire de Sidi Fredj a vécu, jeudi soir, l’une de ses soirées les plus mémorables. Pour la clôture de la 8ᵉ édition du Festival culturel international «L’Été en Musique», le théâtre de plein air Casif a affiché complet bien avant le lever de rideau.

Dès la fin d’après-midi, les routes menant au site étaient saturées : embouteillages à perte de vue, klaxons impatients, motos se faufilant entre les voitures et familles pressées de rejoindre le théâtre pour ne pas manquer une minute de ce rendez-vous musical. Certains spectateurs avaient même garé leur véhicule loin du site pour terminer à pied, dans une ambiance déjà festive. Si la soirée d’ouverture avait marqué les esprits, la clôture a réussi à faire encore mieux. Les gradins étaient pleins à craquer, tout comme les escaliers et les moindres recoins du théâtre. Les vendeurs ambulants profitaient de cette affluence pour proposer boissons fraîches, cacahuètes grillées. Le murmure des conversations et les éclats de rire étaient ponctués par des chants improvisés en attendant l’arrivée des artistes. C’est Jalil Palermo qui a ouvert la soirée. Dès les premières notes, le public s’est levé, reprenant en chœur ses succès les plus connus, parmi lesquels «Wahd El Ghadra», «Ya Rayah» (version revisitée) et «Ya Lala». Sa voix puissante et son énergie communicative ont transformé l’espace en une immense piste de danse. Les téléphones portables éclairaient la scène comme un ciel étoilé, créant un moment de communion intense. La deuxième partie de la soirée a été marquée par l’entrée sur scène de Salim Chaoui. Avec ses rythmes traditionnels revisités et sa présence scénique impressionnante, il a immédiatement électrisé la foule. Des titres comme «Ayli Ayli», «Chaoui fi Galbi» ou encore «Yemma» ont fait vibrer le théâtre, plongeant les spectateurs dans une ambiance à la fois festive et profondément ancrée dans les racines musicales algériennes. Les jeunes dansaient côte à côte avec les plus âgés, certains agitant des foulards colorés en signe de joie. Les applaudissements nourris ont duré plusieurs minutes, preuve que cette édition du festival s’est achevée sur une note d’exception. Avec une ouverture et une clôture qui ont battu des records d’affluence, «L’Été en Musique» confirme son statut d’événement incontournable de la scène estivale algérienne. Sidi Fredj, le temps d’une soirée, a réuni des milliers de voix, d’accents et d’émotions autour d’une même passion : la musique.

Moh.T

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