6ème symposium de l’AIG: Les réserves de l’Algérie  en gaz naturel couvriront les besoins nationaux  jusqu’à 2040

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Les réserves de l’Algérie en gaz naturel  couvriront « largement » les besoins nationaux jusqu’à la période 2035-2040,  a souligné hier à Oran Ahmed Mechraoui, consultant au sein de l’Association algérienne de l’Industrie du gaz (AIG).

En marge des travaux du 6ème symposium de l’AIG, l’expert a précisé qu’ »il  n’existe aucune contrainte sur ce plan là. Les ressources disponibles couvriront largement les besoins nationaux en la matière jusqu’en 2035, voire même 2040″. M. Mechraoui, également ancien vice-président à Sonatrach, ancien  conseiller du ministre de l’Energie, a fait savoir que « l’Algérie continuera à exporter une partie de son gaz, et peut aussi satisfaire toute la demande nationale en constante augmentation ». « Nous sommes sécurisés pour les 15 prochaine années. Mais au-delà, il faut  penser à des solutions et à faire des choix », a-t-il estimé, soulignant qu’il s’agira de mettre en priorité la sécurité énergétique du pays, mettre en avant les énergies renouvelables (ENR) et d’entreprendre l’exploration du gaz de schiste. La sécurité énergétique « permettra d’assurer le gaz au citoyen au-delà de  2035. Les ENR permettront d’économiser le gaz utilisé pour la production de l’électricité », explique-t-il, ajoutant que la production de l’électricité par d’autres sources permettra d’économiser d’importantes quantités de gaz naturel. A ce propos, le même expert a signalé que « si le programme national de développement des Energies renouvelables, visant la production de 22.000  mégawatts d’électricité d’ici 2030, est mis en œuvre comme prévu, nous pourrons économiser environ 60 milliards de m3 de gaz. C’est pratiquement deux années de consommation annuelle ». Concernant l’avenir du gaz, le même spécialiste a estimé que « l’exploration, à elle seule selon les données d’aujourd’hui, n’est pas suffisante ». Il est nécessaire de prendre en considération le potentiel  algérien en gaz de schiste », a-t-il indiqué, soulignant « la nécessité de se préparer pour la période d’après 2035-2040, dès maintenant, en développant les ENR et en explorant le gaz de schiste » Les travaux de la deuxième et dernière journée du symposium ont été marqués par l’organisation de deux tables-rondes sur « l’évaluation de la répartition géographiques des réserves mondiales en gaz naturel » et « les  progrès technologiques au service de l’industrie du gaz ». Plusieurs communications en relation avec l’industrie du gaz ont été présentées. Le 6ème symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz (AIG), ouvert dimanche, a regroupé près de 700 participants algériens et étrangers. Lors de ses deux jours d’échanges, plus de 120 communications orales et affichées, ont été présentées ainsi que deux tables rondes.  

Skehoun M