Les travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des startups se sont poursuivis, hier au CIC d’Alger. Plusieurs activités et ateliers sont programmés pour cette troisième et dernière journée, notamment le sommet de l’intelligence artificielle (IA), en plus d’une visite du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Noureddine Ouadah à l’exposition dédiée aux startups.
Une conférence consacrée à la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle est également programmée pour cette journée.Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition dont les activités ont été clôturées, hier est organisée par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l’accélérateur public Algeria Venture.
Présentation de la première Stratégie nationale de l’intelligence artificielle
La première Stratégie nationale de l’intelligence artificielle a été présentée, samedi à Alger, lors d’une rencontre organisée dans le cadre de la 3e édition de la Conférence africaine des startups, sous la supervision du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah.A cette occasion, M. Ouadah a mis en avant les progrès réalisés par l’Algérie dans ce domaine, citant notamment la création de l’Ecole nationale supérieure d’intelligence artificielle (ENSIA) et de l’Ecole nationale supérieure de mathématiques (ENSM), ainsi que l’installation du Conseil scientifique de l’intelligence artificielle, chargé de l’élaboration de la première version de cette Stratégie nationale. Le ministre a également souligné l’importance de mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles pour accompagner ce « domaine sensible », précisant que ce projet ambitieux constitue « seulement un début » impliquant tous les secteurs et visant à positionner l’Algérie sur la voie des nations avancées dans cette technologie stratégique. Lors de cette rencontre à laquelle ont assisté des membres du Gouvernement et des ministres africains, le président du Conseil scientifique de l’intelligence artificielle, le professeur Merouane Debbah a présenté la Stratégie nationale de l’intelligence artificielle, suivie des interventions d’experts et de spécialistes sur le sujet.Selon le professeur Debbah, la Stratégie nationale de l’intelligence artificielle s’articule autour de plusieurs axes, notamment la recherche, le développement des compétences, l’accompagnement des startups, la mise en place de centres de données, ainsi que l’identification des secteurs prioritaires tels que la sécurité, l’agriculture, l’industrie et la santé.Les travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des startup, dont l’ouverture a été présidée jeudi dernier par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, se poursuivent, samedi à Alger au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger).Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition est organisée par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, et l’accélérateur public « Algeria Venture », avec la participation de ministres et de responsables de l’innovation et des start-up de pays africains et de l’Union africaine (UA) ainsi que plus de 500 startups et investisseurs de plusieurs pays africains.
Une dynamique marquée par la conclusion de partenariats internationaux
L’exposition organisée en marge de la 3e édition de la Conférence africaine des startups, qui se déroule à Alger, connait une intense activité pour les entreprises participantes, dont certaines ont réussi à conclure des partenariats internationaux et d’autres s’emploient à réaliser cet objectif avant la fin de l’évènement. L’exposition a été ponctuée par une forte affluence des entrepreneurs dans les espaces réservés à la présentation entre exposants, ce qui a permis aux entreprises de promouvoir leurs projets et de chercher à étendre leurs activités à l’international. Dans des déclarations plusieurs exposants ont affirmé que la principale motivation de leur participation au rendez-vous d’Alger était de décrocher des contrats de partenariat afin d’exporter leurs services au-delà des frontières de leurs pays respectifs. A ce titre, un gérant d’une startup kenyane spécialisée dans les énergies renouvelables a affirmé que son entreprise « qui commence à enregistrer des succès dans son pays, aspire à s’étendre aux pays voisins et à nouer divers partenariats », soulignant que la participation de la délégation kenyane à cet événement a été « très bénéfique». De son côté, un gérant d’une startup rwandaise spécialisée dans la conception 3D basée sur la réalité virtuelle pour les jeux électroniques et les annonces, a indiqué que bien que son entreprise collabore déjà avec des clients au Canada et aux Etats-Unis et dans d’autres pays occidentaux, la participation à cette conférence constitue « une étape importante ouvrant la voie à de nouveaux partenariats ». Il a ajouté que le marché algérien offre de nombreuses opportunités de coopération et que d’autres pays africains représentent un espace favorable pour étendre l’activité. Pour sa part, un gérant d’une startup éthiopienne spécialisée dans la réservation de billets de transport, a affirmé que son entreprise qui a réalisé un chiffre d’affaire de 4 millions de dollars durant les huit dernier mois, vise désormais une expansion internationale. L’intervenant a également évoqué les discussions engagées avec les représentants d’entreprises algériennes, tanzaniennes et ghanéennes, en vue de signer des contrats à l’avenir.Un autre gérant d’une startup offrant une plateforme éducative a indiqué avoir engagé des discussions avec des opérateurs en Algérie, en République démocratique du Congo, en Ethiopie, et au Botswana, afin de nouer des partenariats dans le domaine. Les travaux de la 3e édition de la 3e édition de la Conférence africaine des startups, dont l’ouverture a été présidée jeudi dernier par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, se poursuivent, samedi à Alger, au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger).Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition est organisée par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l’accélérateur public « Algeria Venture », avec la participation de ministres et de responsables de l’innovation et des startups de pays africains et de l’Union africaine (UA) ainsi que plus de 500 startups et investisseurs de plusieurs pays africains.
L’Afrique doit accroître le nombre de startups pour attirer les investisseurs
Des experts ont souligné, lors de la 3e édition de la Conférence Africaine des Start-up, la nécessité pour l’Afrique d’accroître le nombre des startups afin d’attirer davantage les investisseurs, insistant sur l’importance de véhiculer une image positive des pays africains, pour en faire une destination attractive à la hauteur de leurs potentialités. Lors d’une séance de débat intitulée « Entrepreneuriat technique et environnement des start-ups », Kamel Amroune, entrepreneur algérien à la tête d’une start-up au Luxembourg a affirmé que l’Afrique est appelée à augmenter significativement le nombre de ses startups pour créer un marché attrayant pour les financements étrangers, citant l’exemple de certains pays ayant réussi à se forger une image de nations en forte croissance, ouvertes à l’innovation.L’expert a salué l’organisation d’événements majeurs comme la Conférence africaine des start-ups, qu’il considère comme un forum essentiel pour établir des partenariats entre entreprises. De son côté, Clément Mugisa, expert camerounais, a déclaré que « les bailleurs de fonds et les investisseurs sont prêts à accéder au marché africain, mais recherchent des startups de haut niveau, capables d’étendre leurs activités à plusieurs pays », ajoutant que les investisseurs privilégient les marchés riches en startups et en opportunités, d’où la nécessité de créer davantage d’entreprises avant de lancer de nouveaux projets.Pour sa part, Mohamed Amine Aouni, entrepreneur tunisien, a passé en revue les expériences de certains pays où le nombre de startups a augmenté, ce qui a contribué à changer le cadre juridique et à ouvrir la voie à la création de fonds de financement et à attirer des investisseurs étrangers. L’intervenant a aussi appelé à « organiser davantage de manifestations rassemblant les entrepreneurs africains, afin d’échanger les expertises davantage de partenariats fructueux ».George Murumba, représentant de l’Agence de développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), a souligné « la nécessité de la coopération entre les pays africains, notamment ceux qui sont leaders dans le domaine des startups », en établissant des normes précises pour définir la qualité et la compétitivité des startups, afin de garantir leur présence sur la scène internationale et leur expansion.L’expert a en outre indiqué que l’attractivité du climat des affaires repose sur trois (3) piliers essentiels à savoir la gouvernance, l’infrastructure financière solide et la mise en place d’incubateurs et d’accélérateurs d’affaires.Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et organisée par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, ainsi que l’accélérateur public « Algeria Venture », la 3e édition de la Conférence africaine des start-up se poursuivait, au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger).La manifestation rassemble plus de 500 startups et 100 investisseurs venus de 50 pays africains, avec l’organisation de près de 30 conférences ayant vu la participation de plus de 200 experts, faisant de cette rencontre « la plus grande de son genre en Afrique », selon les organisateurs.