Préoccupations des praticiens spécialistes: Le ministère de la Santé s’engage à les prendre en charge

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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s’est «engagé» à œuvrer à la prise en charge de plusieurs préoccupations soulevées par les praticiens spécialistes de la santé publique.

Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), a dressé, hier, dans un communiqué le bilan du contenu de l’audience accordée le 7 février par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière au bureau exécutif national du SNPSSP. Dans ce document, le syndicat a indiqué que cette rencontre a permis de «faire le point sur l’état de prise en charge des pré- occupations des praticiens spécialistes de la santé publique déjà discutées dans le cadre des commissions mixtes». Ainsi ont été abordées, «la mise en conformité de la prime d’intéressement avec les trois grades de praticiens spécialistes, et pour laquelle le ministre s’est engagé à intervenir auprès du Premier ministre pour régler ce contentieux qui pénalise de nombreux praticiens spécialistes depuis 2008». Il a été, également, question, indique-t-on de même source, de «l’harmonisation des taux d’imposition des primes et indemnités versées par le ministère de la Santé aux différents corps, et pour laquelle le ministre s’est également engagé à intervenir». Les discussions ont porté, également sur «la carte sanitaire au sujet de laquelle le ministre s’est engagé à garantir le droit des praticiens spécialistes de la santé publique de disposer de structures et de services de santé publique pour y poursuivre leur carrière». La rencontre a permis, aussi, d’évoquer «la redynamisation de la Commission consultative nationale des praticiens médicaux spécialistes de la santé publique dans le cadre de ses prérogatives», ainsi que «la redynamisation et le renforcement du rôle de la Commission nationale d’affectation, de suivi, de recours et d’évaluation du service civil».

Le SNPSSP «a pris acte, à ce propos, des mesures proposées en vue de l’allègement du service civil (réduction de la durée, exemption de certaines spécialités), ainsi que la consolidation des acquis entrant dans le cadre de l’amélioration de ses conditions de réalisation (regroupement familial, garantie de logement de fonction, garantie de l’affectation en pool pluridisciplinaire, garantie du plateau technique de réfé- rence), et ce, en attendant les mesures incitatives financières locales et nationales qui permettront à terme d’abroger le service civil». Pour rappel le ministre, Mokhtar Hasbellaoui, a reçu, la semaine dernière, le président du SNPSSP, Mohamed Yousfi. Cette rencontre avait-on indiqué, qui s’inscrit dans le cadre du dialogue «permanent» avec l’ensemble des partenaires sociaux, avait permis au participants, d’identifier les points portant à controverse de façon constructive. Il a été question de réapproprier au médecin, «sa juste place dans la société» tout en prenant en compte les besoins de la population. Les deux parties ont discuté de la nécessité de «normaliser et de hiérarchiser la pyramide des soins pour améliorer la prise en charge des usagers de la santé dans le cadre des directives relatives à la modernisation du secteur de la santé».