Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a agréé, au titre de l’année universitaire 2024-2025, un total de 117 écoles doctorales réparties à l’échelle nationale. Il s’agit d’un nouveau modèle d’organisation visant à renforcer la coopération et la coordination entre les établissements universitaires, a indiqué mercredi le conseiller du ministre, Abdeldjebar Daoudi.
Dans une déclaration à l’APS, M. Daoudi a précisé que ce modèle d’école doctorale regroupe plusieurs universités et centres de recherche autour d’objectifs communs, dans une logique de coopération intégrée et spécialisée, apportant une réponse structurante aux besoins du développement scientifique et économique du pays.
Un accent particulier a été mis sur certaines filières stratégiques, à commencer par l’informatique et les mathématiques, considérées comme moteurs du développement technologique. Le responsable a également souligné l’importance de la maîtrise de la langue anglaise, désormais essentielle pour l’accès à la connaissance et à la recherche internationale.
Dans le cadre de la stratégie de dématérialisation des démarches administratives, l’approche « zéro papier » a été généralisée au processus d’inscription. Ainsi, pour la première fois, les candidats n’ont eu à remplir qu’un formulaire électronique via le système d’information Progres, sans téléchargement de documents.
Concernant le soutien au développement technologique, M. Daoudi a rappelé l’organisation d’un concours national exceptionnel le 29 janvier 2025 par l’université Blida 1 Saad Dahleb, en partenariat avec le Centre de développement des technologies avancées (CDTA), dédié à la filière des puces électroniques, une spécialité jugée hautement stratégique. À ce titre, 110 places pédagogiques ont été ouvertes dans cette spécialité, contre 40 en informatique.
Dans le domaine agricole, un autre concours national exceptionnel a été organisé le 3 mai 2025, aboutissant à la création d’une école doctorale dédiée à la production animale et à l’alimentation des animaux productifs, dotée de 100 places pédagogiques. Cette école regroupe l’École nationale supérieure vétérinaire (ENSV) et l’École nationale supérieure agronomique (ENSA), en partenariat avec plusieurs centres de recherche, notamment le CRSTRA, le CRAPC, le CRBT, le CRAPAST et le CRTAA.
Par ailleurs, le contenu de la formation doctorale a été renforcé par l’introduction de deux nouveaux modules dans le programme complémentaire : les bases et techniques de programmation, et les outils et techniques de l’intelligence artificielle, afin d’aligner la formation sur les standards actuels de la recherche scientifique.
Le lancement officiel de la formation en troisième cycle pour l’année universitaire 2024-2025 a eu lieu mardi, avec un total de 4.998 nouveaux doctorants inscrits à travers le territoire national.
Nora Mohammedi






