Vous êtes du groupe sanguin O, C’est plutôt bon contre le Covid-19, voici pourquoi

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Male doctor or tecnichian holding red blood (fresh whole blood) in test tube and blood group icon, blood group O Rh positive. Blood donation concept.

Le groupe sanguin d’un individu pourrait jouer un rôle sur sa probabilité de contamination par le Covid-19, ainsi que sur son risque de développer une forme grave de la maladie. Le groupe O serait moins à risque que les autres. Les deux ans de pandémie que nous venons de vivre nous l’ont montré : nous ne sommes pas tous égaux face au Covid-19. Certains continuent de passer entre les gouttes, alors que d’autres ont déjà été contaminés à une, deux, trois, voire quatre reprises. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans le processus de transmission du Covid-19. Parmi eux : le groupe sanguin. Des scientifiques chinois en avaient émis l’hypothèse dès 2020. Depuis, l’étude des données compilées sur le sujet semble confirmer que le groupe O est moins vulnérable au virus. Une sorte de protection naturelle partielle. Mais – s’il était besoin de le préciser – être du groupe O n’empêche évidemment pas d’attraper le Covid, de faire une forme grave ou d’en mourir.

Groupe O = 20% de risques en moins Selon les spécialistes le groupe O aurait «20% de moins de risques  contamination», alors qu’a contrario, «le groupe A présenterait 20% de plus de risques de contamination.» Même contaminées, les personnes du groupe O garderaient un avantage comparatif. 

«Vous faites moins de formes graves si vous avez un groupe 0, parce que le groupe O est moins sujet à faire des thromboses, et on sait que c’est une des formes d’aggravation du Covid», expliquent les médecins.

Le groupe sanguin influerait sur la transmission Ces chercheurs pensent avoir mis en évidence un lien dans la transmission du virus, qui serait le même que celui de la compatibilité des groupes sanguins. Dit autrement : si vous êtes compatible avec votre partenaire au niveau du groupe sanguin, vous avez moins de chance de vous transmettre le virus entre vous. Si en revanche, vous n’êtes pas compatibles, les risques de transmission seraient accrus. Dans cette hypothèse, les individus du groupe O seraient encore avantagés. En tant que donneurs universels, ils peuvent transmettre le virus à tout le monde, mais ne pourraient être contaminés que par des individus du groupe O, soit 42% de la population.

En revanche, des individus du groupe A, par exemple, seraient désavantagés, puisqu’ils pourraient recevoir le virus de tous les autres groupes, sauf du B et du AB. Problème, ces deux groupes ne représentent que 10% de la population. Ces données sont étayées, mais elles n’en demeurent pas moins fragiles. Notamment parce que l’étude a été menée avant la déferlante Omicron. La nouvelle souche du virus pourrait remettre l’étude nantaise en question.