Violences à El Qods occupée: Les attaques sionistes contre les Palestiniens largement condamnées en Algérie

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L’escalade des tensions et de la violence à El Qods occupée et ses environs a suscité une large condamnation en Algérie après les attaques sionistes perpétrées notamment contre la mosquée Al Aqsa et les quartiers palestiniens de la ville, en violation flagrante des résolutions de la légalité internationale.

Le Bureau du Conseil de la nation, présidé par Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, a dénoncé et exprimé dans un communiqué sa «profonde inquiétude», soulignant que l’armée coloniale sioniste «s’est habituée à faire fi et à transgresser la légalité internationale et à défier la communauté internationale qui fait malheureusement preuve de faiblesse devant la cruauté et la barbarie de l’entité sioniste». Cette dernière a «profané la sacralité de la Mosquée d’El Aqsa en ces jours bénis du mois du Ramadhan, portant atteinte avec exagération aux sentiments des musulmans et de tous les défenseurs de la liberté à travers le monde en procédant à l’expulsion des Palestiniens de leurs maisons alors qu’ils sont les propriétaires légaux de cette terre de Palestine, en terrorisant les civils désarmés et appliquant un agenda d’occupation vil et sordide», poursuit la même source. «Tout en rappelant la position immuable et constante de l’Algérie vis-à-vis de la question palestinienne, une position réitérée par Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, devant la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies, en affirmant le droit du peuple palestinien inaliénable à établir son Etat souverain avec pour capitale El Qods, Le Bureau du Conseil de la nation en appelle aux parlements des pays arabes et islamiques afin d’assumer leur droit historique de soutien au peuple palestinien frère et à sa cause juste», dira également le Bureau du Conseil de la nation. Dans un communiqué rendu public dimanche dernier, le ministère des Affaires étrangères a condamné «dans les termes les plus sévères» ces attaques «racistes et extrémistes» fustigeant «des tentatives répétées de légitimation de la logique de spoliation des terres d’autrui par la force et d’imposition de la souveraineté sur la ville sainte, en violation flagrante des résolutions de la légalité internationale». Dans ce contexte, l’Algérie a appelé la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, à agir en toute urgence pour assurer la protection nécessaire au peuple palestinien et à ses lieux sacrés et à mettre fin à ces actes criminels et à la politique d’occupation israélienne des territoires palestiniens, soulignant sa pleine solidarité et son soutien constant au côté du peuple palestinien dans sa lutte héroïque contre l’occupation israélienne. Par la voix de sa représentante à la réunion du Comité relative aux questions du Moyen-Orient de l’Union interparlementaire (UIP), Fouzia Benbadi, le Conseil de la nation a condamné, lundi, via un communiqué ce qu’il a qualifié de «brutalités à caractères raciste et extrémiste de l’entité sioniste contre les civils palestiniens à Al Qods occupée». La sénatrice et membre du Comité relatif aux questions du Moyen-Orient, a indiqué que «l’Algérie condamne avec force et dans les termes les plus sévères toutes les brutalités à caractères raciste et extrémiste de l’entité sioniste contre les civils palestiniens à Al Qods occupée et leur privant de leur droit de pratiquer leurs cultes religieux à la mosquée Al Aqsa, en violation flagrante du droit international et transgression totale des résolutions de la légalité internationale pertinentes». Fouzia Benbadi a notamment ajouté que l’Algérie «qui ne peut occulter la poursuite de la tragédie infligée au peuple palestinien, fustige l’impunité de l’occupant et dénonce toute tentative d’annexion d’autres terres palestiniennes ou de changement de statut de la ville d’Al Qods». Le même jour, des partis politiques et des acteurs de la société civile ont organisé, un rassemblement de soutien et de solidarité avec les Palestiniens au siège de l’ambassade de la Palestine à Alger. Lors de ce rassemblement, le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini a déploré la situation qui prévaut en Palestine, réaffirmant la position officielle et populaire constante de l’Algérie à l’égard de la cause palestinienne. Outre, le président du mouvement El Islah, le membre de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Ali Draa, a critiqué «le système arabe déficient» qui, a-t-il dit, «devra assumer aujourd’hui la responsabilité de ce qui se produit sur l’esplanade de la mosquée Al Aqsa et en Palestine». «Le système mondial ne permettra pas la démocratie et la liberté dans les pays arabes», a-t-il dit, soulignant que l’Algérie «a arraché sa démocratie et sa liberté par son combat». Pour sa part, le président du Comité populaire de solidarité avec le peuple palestinien, Mohamed Dilmi a souligné que le rassemblement de soutien à la question palestinienne «n’est pas une réaction mais intervient plutôt pour réitérer la position constante à l’égard de la Palestine», appelant le Conseil de sécurité à intervenir rapidement et à prendre une position ferme face à cette la situation. Le président du comité populaire contre la normalisation avec l’entité sioniste, Ahmed Brahimi a précisé que «par son intifadha, le peuple palestinien a mis le monde entier face à ses responsabilités». Le militant algérien des Droits de l’Homme, et membre du mouvement populaire de solidarité avec la Palestine, Mahrez Lamari, a également condamné «dans les termes les plus sévères», la politique criminelle de l’entité sioniste, notamment à Al Qods occupée, réaffirmant le soutien de l’Algérie au peuple palestinien. Il a, entre autres, déploré le fait que, «la politique criminelle de l’entité sioniste en Palestine et dans la ville sainte occupé d’El Qods se perpétue toujours, la population civile palestinienne» continuant «d’être l’objet  d’une répression dure, féroce et criminelle de la part des forces armées sionistes, déclarant « adhérer pleinement» au contenu du communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Synthèse T. M. / Ag.