L’entité sioniste a repris ses agressions contre la bande de Ghaza après la fin d’une trêve humanitaire de 7 jours. Au moins 17 487 Palestiniens sont tombés en martyrs, et plus de 46 480 autres blessés lors d’attaques aériennes et terrestres incessantes contre l’enclave depuis le 7 octobre.
Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a dénoncé samedi l’utilisation par les Etats-Unis du véto au Conseil de sécurité des Nations unies, pour empêcher une décision obligeant l’entité sioniste à arrêter son agression dans la bande de Ghaza. Le président Abbas a qualifié la position américaine d' »agressive » et d' »immorale », et dénoncé « une violation flagrante de toutes les valeurs et principes humains », tenant les Etats-Unis « pour responsables de l’effusion de sang des enfants, des femmes et des personnes âgées palestiniens dans la bande de Ghaza aux mains des forces d’occupation », selon l’agence de presse Wafa. Il a affirmé que cette politique américaine « témoigne que les Etats-Unis sont un partenaire du crime de génocide, du nettoyage ethnique et des crimes de guerre commis par les forces d’occupation (sionistes) contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza, la Cisjordanie et à El-Qods occupées », y voyant aussi « une menace pour la sécurité et la paix internationales ». Pour le président Abbas, le véto américain à la résolution du Conseil de sécurité « donnerait un feu vert supplémentaire à l’occupation pour poursuivre son agression contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza ». Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi vendredi, pour la deuxième fois, à voter une résolution en faveur d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, après que les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto. Le texte a recueilli 13 voix en faveur, une contre et une abstention, rappelle-t-on.
« Chaque jour la Déclaration des droits humains est violée », affirme le président turc, Recep Tayyip Erdogan
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a dénoncé samedi le véto américain à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, affirmant que « chaque jour la Déclaration des droits humains est violée » dans ce territoire, cible des agressions sionistes. « Depuis le 7 octobre, le Conseil de sécurité est devenu un conseil de protection et de défense » de l’entité sioniste, a dénoncé le chef de l’Etat turc à l’occasion du 75è anniversaire de la déclaration des droits humains. Le projet de résolution, préparé par le secrétaire général, Antonio Guterres, a été rejeté par la seule voix des Etats-Unis qui s’y opposaient, une abstention (le Raoyaume-Uni) et treize voix pour. « Est-ce ça, la justice? » a lancé M. Erdogan qui a répété une nouvelle fois que « le monde est plus grand que cinq ». « Chaque jour la Déclaration des droits humains est violée à Ghaza », a-t-il continué. Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi vendredi, à voter, pour la deuxième fois, une résolution en faveur d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza pour des raisons humanitaires, après que les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto.
La Russie condamne le véto américain
La Russie a condamné le véto des Etats-Unis à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, en proie à des agressions sionistes barbares depuis plus de deux mois. Selon le site officiel du ministère russe des Affaires étrangères, l’ambassadeur adjoint russe à l’ONU, Dmitri Polianskiï, a affirmé: « Nous n’exagérerons pas si nous disons qu’aujourd’hui est l’un des jours les plus sombres de l’histoire du Moyen-Orient. Une fois de plus, les Etats-Unis font obstacle au processus visant à parvenir à un cessez-le-feu (à Ghaza), condamnant à mort des dizaines de milliers de civils en Palestine ». « Les Etats-Unis interdisent au Conseil de sécurité d’intervenir pour résoudre la crise à Ghaza et les résultats de cette diplomatie sont un cimetière pour les enfants palestiniens à Ghaza », a déploré le diplomate russe. Et de poursuivre: « Il ne nous reste plus qu’à redoubler d’efforts au Conseil de sécurité pour parvenir à une décision qui allégera les souffrances des civils ».
L’OCI se dit « déçue »
Le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Hussein Ibrahim Taha, a exprimé samedi sa déception face à l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, après que les Etats-Unis ont utilisé leur droit de véto. Le secrétaire général de l’OCI a estimé que cet échec « a des répercussions négatives sur le rôle du Conseil dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, la protection des civils innocents et l’arrêt de cette catastrophe humanitaire qui s’aggrave, suite à l’agression brutale et continue des forces sionistes contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza ». Il a averti que l’échec du Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités à ce stade critique « donne à l’occupation une opportunité de poursuivre et d’intensifier son agression contre le peuple palestinien ». Par ailleurs, il a salué les positions de tous les pays qui ont soutenu le projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, réitérant la nécessité de « poursuivre les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire à la bande de Ghaza et assurer une protection internationale au peuple palestinien ». Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi vendredi, à voter, pour la deuxième fois, une résolution en faveur d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza pour des raisons humanitaires, après que les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto, rappelle-t-on.
Téhéran met en garde contre « une explosion » régionale après le véto américain sur un cessez-le-feu
L’Iran a mis en garde samedi contre « la possibilité » d' »une explosion incontrôlable » au Moyen-Orient après le véto des Etats-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Ghaza, théâtre depuis plus de deux mois d’agressions sionistes barbares. « Tant que l’Amérique soutiendra les crimes du régime sioniste et la poursuite de la guerre (…) il y a la possibilité d’une explosion incontrôlable de la situation dans la région », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian au cours d’une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, selon un communiqué du ministère publié samedi. Cet échange s’est tenu alors que les Etats-Unis ont mis leur véto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Ghaza. Ce texte, qui a recueilli 13 voix en faveur, une contre et une abstention (Royaume-Uni), avait été préparé par les Emirats arabes unis après l’invocation sans précédent par Antonio Guterres de l’article 99 de la Charte des Nations unies permettant d’attirer l’attention du Conseil sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales ». « L’utilisation de l’article 99 est une action courageuse de votre part pour préserver la paix, et elle est soutenue par l’opinion mondiale », a dit M. Amir-Abdollahian à M. Guterres.
La Ligue arabe regrette l’échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution sur Ghaza
La Ligue arabe a exprimé samedi son regret après l’échec du Conseil de sécurité des Nations unies à adopter un projet de résolution pour un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, après le véto américain, alors que l’enclave palestinienne continue d’être violemment bombardée par l’armée de l’occupation sioniste. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux : « Le Conseil de sécurité a malheureusement été empêché de prendre la position politique et morale correcte pour mettre fin à cette agression insensée ». Aboul Gheit a, par ailleurs, exprimé sa gratitude aux 99 pays qui ont co-parrainé le projet de résolution appelant à un cessez-le-feu à Ghaza, ainsi qu’aux 13 membres du Conseil de sécurité « qui croient au respect du droit international ». Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi vendredi, pour la deuxième fois, à voter une résolution en faveur d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, après que les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto. Le texte a recueilli 13 voix en faveur, une contre (USA) et une abstention (Grande-Bretagne), rappelle-t-on.
Cisjordanie occupée: le nombre de détenus palestiniens est passé à 3 700 depuis le 7 octobre
Le nombre de Palestiniens arrêtés par l’armée d’occupation sioniste est passé à 3 700 depuis le 7 octobre dernier, après l’arrestation de 15 Palestiniens dans la nuit de vendredi à samedi. L’Autorité palestinienne pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré dans un communiqué que « les forces d’occupation sioniste ont arrêté au moins 15 citoyens de plusieurs gouvernorats de la Cisjordanie occupée depuis vendredi soir et jusqu’à samedi à l’aube ». Et d’ajouter: « Les forces d’occupation ont exécuté le jeune homme Sari Youssef Amr (25 ans) de Dura/ El Khalil pendant la campagne d’arrestation, après l’avoir arrêté avec son frère. » Selon le communiqué, la campagne d’arrestations a été marquée par des « perquisitions et harcèlements massifs, de passages à tabac graves et de menaces contre les détenus et leurs familles, en plus de sabotages et de destructions généralisés des maisons des citoyens et de la confiscation de véhicules ». Selon les deux institutions, le nombre d’arrestations après le 7 octobre dernier s’est élevé à environ 3 700, incluant « ceux qui ont été arrêtés puis relâchés, ceux qui ont été arrêtés chez eux, ou aux postes de contrôle militaires, ceux qui ont été contraints de se rendre eux-mêmes sous pression, et ceux qui étaient pris en otages ».
UNICEF: Ghaza est « l’endroit le plus dangereux » au monde pour les enfants
La directrice régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Adele Khader, a déclaré samedi que « la bande de Ghaza est devenue l’endroit le plus dangereux au monde pour les enfants ». Khader a indiqué, dans un communiqué publié sur le site Internet de l’ONU « que la bande de Ghaza est devenue l’endroit le plus dangereux au monde pour les enfants après qu’environ un million d’enfants ont été déplacés de force de leurs foyers ». « Les rapports indiquent que des dizaines d’enfants sont tués et blessés chaque jour. Des quartiers entiers, où les enfants jouaient et allaient à l’école, sont transformés en tas de décombres. L’UNICEF et d’autres agences humanitaires tirent la sonnette d’alarme depuis des semaines. Notre équipe sur le terrain décrit avoir rencontré des enfants qui ont perdu des membres de leurs corps et ont subi des brûlures au troisième degré. D’autres sont traumatisés par la violence continue qui les entoure », lit-on de même source
Ghaza : Plus de 25 % des zones urbaines rayées de la carte
Le ministre palestinien des Travaux publics et du Logement, Mohammed Ziyara, a fait savoir, samedi, que « plus de 25% des zones urbaines de la bande de Ghaza ont été complètement effacées de la carte, à cause de l’agression sioniste dévastatrice en cours, depuis le 7 octobre dernier ». Dans un communique relayé par l’agence de presse palestinienne Wafa, Ziyara a ajouté que « plus d’un quart de million d’habitations ont été détruites avec des degrés divers (totalement ou partiellement), tandis que plus de 30% des infrastructures ont été détruites, y compris les routes, les réseaux d’eau et d’assainissement, les réseaux électriques et de communication, ainsi que des milliers d’établissements d’enseignement, de santé, de services et de lieux de culte musulmans et chrétiens ». Il a souligné qu' »il n’est pas possible d’estimer réellement l’ampleur des destructions en raison des conditions (dans lesquelles se déroule) l’agression (sioniste) et de l’impossibilité pour les autorités compétentes de se rendre sur le terrain ». Dans le même contexte, M. Ziyara a affirmé qu’après le manque de carburant et l’absence d’engins pour soulever les débris et ouvrir les routes, les citoyens se sont tournés vers les outils manuels pour retrouver les survivants. Jeudi, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a indiqué, que les infrastructures de santé dans la bande de Ghaza ont été complètement détruites et que de nombreux professionnels de la santé sont tombés en martyrs en plein exercice de leur métier. Dans un communiqué, la rapporteuse onusienne a souligné que l’occupation sioniste « a déclaré une guerre implacable contre le système de santé à Ghaza, après avoir bombardé et détruit des hôpitaux, y compris un hôpital destiné au traitement des enfants.






