Vers  la relance du processus politique des négociations

0
980

Dans la trame de ce contexte, le royaume du Maroc aussi s’embourbe dans la même culture d’ingratitude en hissant le ton contre l’ONU En somme il est vrai que l’ingratitude est un mal qui ronge les cœurs et les pensées.

C’est ainsi que qu’on  renouvelle l’ appel à Mr Harst Kohler et les grands de notre planète en les rassurant que si il y a une solution correcte et stricte rien qu’on se référant aux dossiers Sahraouis accumulés par l’ONU, il y a aussi d’autres plus justes qui s’imposeront d’elles-mêmes par leurs tendances libératrice de la MINURSO de cette problématique qui fait perdre le sens des initiatives de l’ONU.

Le temps d’affranchir l’ONU de ce lourd héritage devenu une fausse question surtout que les idéologies raisons de plusieurs failles ne seront comme outils et références qu’en musées des défauts de la marche humaine vers son idéal, alors que le future est déjà conjugué au présent.

La résolution sur le Sahara occidental envoie « un signal fort » pour la reprise des négociations

Pendant le débat sur le Sahara Occidental ,le représentant permanent  adjoint de la Suède aux Nations Unies, Carl Skau, a déclaré à New York que  la résolution sur le Sahara occidental, adoptée vendredi par le Conseil de sécurité, envoyait « un signal fort » pour la reprise des négociations en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement  acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui.

« La résolution d’aujourd’hui envoie un signal fort, clair et unifié qu’il  est grand temps de reprendre les négociations en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à  l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a indiqué Karl Skau suite à l’adoption de la résolution prorogeant le mandat de la Minurso d’une année.

Le diplomate suédois a relevé que la résolution « appuyait fortement » la  proposition du chef de l’ONU de relancer le processus politique avec « une  nouvelle dynamique et un nouvel esprit ».

Se félicitant de l’engagement de l’ONU en faveur de la reprise du  processus onusien, M. Skau a indiqué que peu de progrès avaient été  réalisés durant les quatre rounds de négociations tenus jusqu’ici. Depuis,  le processus politique s’est arrêté malgré les efforts déployés par les secrétaires généraux et les envoyés personnels successifs, a-t-il dit.

La résolution appuie le nouvel envoyé personnel à redynamiser le processus politique, a-t-il par ailleurs relevé,  soulignant que la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental doit demeurer sur la table des discussions.

  1. Skau a précisé que le Conseil de sécurité a réitéré avec cette  résolution « son plein appui à la Minurso qui joue un rôle clé un environnement complexe ».

« La mission a traversé une année difficile et nous nous réjouissons de son  retour à la pleine fonctionnalité », a-t-il enchaîné.

La Suède a également indiqué que « le chemin vers une solution politique  mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui se profilait à l’horizon avec l’adoption de cette résolution ».

La résolution offre, en effet, « la meilleure opportunité, depuis  longtemps, de relancer un processus politique inactif depuis près d’une  décennie « , a estimé la Suède. (SPS)

Projection du film « Dis leur que j’existe », une histoire sahraouie à Chambéry (France)

Le film documentaire    » Dis leur que j’existe, une histoire sahraouie » a connu une forte présence lors de sa projection samedi, dans la ville de Chambéry , en présence de personnalités solidaires avec la cause sahraouie.La projection du film a réuni également une bonne assemblée  ce samedi 11 mai au cinéma  » Le forum à Chambéry le haut » en présence de la militante française pour la cause sahraouie, Mme Claude Mangin, épouse du prisonnier politique sahraoui, Naama Asfari .

Mme claude Mangin a présenté  un témoignage émouvant de sa visite à la tête d’une importante délégation française pour participer aux festivités de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique , citant des contributions des membres de la délégation dont la plupart découvre pour la première fois le peuple sahraoui en lutte depuis plus de 40 ans pour son droit à l’autodétermination.

Cette délégation composée des élus, de la société civile, des militants de droits humains a appelé durant son séjour au cours d’une rencontre, la France à « jouer un rôle positif dans le règlement du conflit du Sahara Occidental au lieu d’être partie du problème et de s’abstenir de soutenir aveuglement le Maroc ».

Les membres de cette délégation ayant participé à cette rencontre intitulée « La responsabilité et le rôle de la France dans le dénouement du conflit du Sahara occidental », ont relevé « le rôle négatif joué par la France à l’égard de la question du Sahara occidental et au processus onusien, ainsi que lors du vote au parlement européen des accords illégaux avec le Maroc (incluant le Sahara occidental) ».

A cet égard, Mme. Françoise Schwartz  qui fait partie de la mission a intervenu en présence d’Isabelle Marmet  de comité d’accueil et de solidarité Ière Ardèche, qui accueille des enfants sahraouis à Grenoble.

Dans ce contexte , »Dis-leur que j’existe retrace le portrait de prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison par le Maroc , et de sa femme, Claude Mangin, qui mène un combat  continu pour mobiliser et sensibiliser à la situation du Sahara Occidental, et au sort de son mari, dans l’espoir de sa libération.

De son côté, Claude Mangin  Asfari a animé cette soirée  afin de sensibiliser l’opinion publique française (société civile, médias et institutions etc..) ; sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental ainsi que les prisonniers politiques sahraouis, exprimant  sa « profonde préoccupation » face à la situation « critique » dans laquelle se trouvent les prisonniers politiques sahraouis du groupe de « Gdei mIzik ».

Claude Mangin Asfari , a été expulsée  pour la quatrième fois et empêchée par les autorités marocaines de rendre visite à son mari arrêté en 2010 dans le cadre des évènements de Gdeim Izik et purge une peine de 30 ans de prison ferme pour avoir défendu l’autodétermination du peuple sahraoui.(SPS).

Lors de la dernière réunion du Conseil de Sécurité surla question Saharouie à l’ONU , Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est un paramètre de base pour le règlement du conflit du Sahara Occidental, réaffirment la Russie et l’Afrique du Sud, évoquant une « dilution » de ce principe visant à influer sur le processus onusien.

Moscou et Pretoria ont mis en garde le Conseil de sécurité contre la modification de ce principe établi comme « paramètre de base » dans le conflit du Sahara occidental.

Les deux pays reprochent aux Etats-Unis d’avoir opté dans cette résolution pour un « langage vague et ambigu » qui peut être interprété comme une volonté « d’influer sur la direction du processus politique ».

La résolution adoptée par le Conseil de sécurité mentionne le principe de l’autodétermination à deux reprises dans le préambule et les clauses. Une troisième référence à cette notion, proposée par la Russie, a été rejetée lors des tractations sur le mandat de la Minurso.

Le Conseil de sécurité « réaffirme sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », souligne l’instance suprême des Nations dans le préambule de la résolution.

Dans le fond, les délégations russe et sud-africaine soulèvent l’opacité qui entoure l’élaboration des résolutions sur la Minurso, souvent marquées par l’empreinte de la France qui s’oppose à ’autodétermination du peuple sahraoui.

Les projets de résolution sur la Minurso continuent d’être traités dans l’opacité, en excluant les autres membres du Conseil de sécurité, dénonce l’Afrique du Sud qui critique les méthodes de travail dont est chargé un « Groupe des Amis du Sahara Occidental », non représentatif puisqu’aucun pays  africain n’y siège.

Pour la délégation russe, cette situation met en lumière le rôle du  porte-plume qui a introduit des concepts qui créent l’ambiguïté et sapent le travail même du Conseil de sécurité.

Réagissant à l’adoption de cette résolution, le Front Polisario réaffirme que la seule solution réaliste et réalisable est celle qui accorde au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.

« Le Front Polisario réaffirme que la seule solution réalisable, réaliste et durable est celle qui accorde à notre peuple le droit inaliénable de décider de son propre destin de façon libre, démocratique et sans conditions préalables », souligne-t-il dans un communiqué relayé mardi à New YorK.

 

                                                                                      Ahsene Saaid/ SPS