Une période préélectorale de six mois et appels pour éloigner du dialogue les personnalités ayant appelé et soutenu un 5ème mandat 

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Le forum national pour le dialogue ouvert  hier sous la présidence de Abdelaziz Rehabi affirme l’organisation d’une élection présidentielle au terme d’une période préélectorale de six mois est le seule moyen de trouver une solution à la crise politique algérienne.

Les présents audit forum ont relevé la disparition du mot “transition” du lexique utilisé par les participants notamment les partis politique. Ce forum selon son coordonateur Abdelaziz Rehab doit “promouvoir le cadre du dialogue, sa conduite, ses mécanismes sous la forme d’une Instance nationale d’organisation et de supervision des élections”, précisant que “l’offre comportera tous les détails et les modalités de sa création, sa composition et les garanties de son indépendance”. Lors de ce forum d’une journée, outre les 18 interventions des participants, des tables rondes sur des thématiques liées à différents domaines (politique, économique, social, entre autres) seront organisées permettant ainsi aux participants d’exposer et échanger leurs visions. Il s’agit d’“une base pour un dialogue global qui doit aboutir à la mise en place des garanties pour un scrutin transparent, régulier et crédible”, a- expliqué M. Rahabi, soulignant que l’histoire du passage d’une démocratie formelle à une démocratie réelle se construit maintenant”. Le forum sera sanctionné par ” une déclaration politique” accompagné d’un document séparé sur les procédures et mécanismes de déroulement du dialogue qui seront soumises au pouvoir, ainsi qu’aux élites et aux autres forces politiques pour pouvoir trouver des convergences entre toutes les offres de dialogue faites jusque-là. Les travaux du forum national du dialogue se sont ouverts ce matin à l’école Supérieure d’Hôtellerie et de Restauration à Ain Benian sous la présidence de Abdelaziz Rehabi.  Le forum regroupe essentiellement les partis politiques regroupés au sein des “Forces du changement”. Il s’agit de Talaie El Hourriyet d’Ali Benflis, de Front de la justice et du développement (FJD) d’Abdellah Djaballah et du Mouvement de la société pour la paix (MSP) d’Abderrazak Mokri, auxquels se sont joints d’autres partis dont Ahd 54 de Fawzi Rebaïne, l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) de Noureddine Bahbouh, le mouvement El-Bina d’Abdelkader Bengrina. Le discours lisse de ces formations a été fortement critiqué par les jeunes des associations notamment les étudiants. Ces derniers s’estimant “marginalisés ont annoncé la tenue d’une conférence nationale lundi. Ils ont également affirmé qu’on ne saurait “avoir un dialogue sans le préalable du départ des deux B”. 

T.M