Une nuit d’horreur à Ghaza: L’entité sioniste renverse le cessez-le-feu et massacre des centaines de Palestiniens

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L’entité sioniste et le chef de son gouvernement d’occupation, le dénommé Netanyahu, ont délibérément mis fin à l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza. Dans la nuit de lundi à mardi, une vague de bombardements d’une intensité inouïe a frappé l’enclave palestinienne, faisant plus de 400 martyrs et des centaines de blessés. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, la majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Le Hamas a immédiatement réagi, accusant Netanyahu d’être responsable de cette trahison et du carnage qui en a résulté.

Un massacre d’une violence sans précédent

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier, la population de Ghaza tentait de survivre sous un blocus étouffant et une politique systématique de famine. Mais en dépit de cet accord, l’entité sioniste a repris son escalade meurtrière, menant les frappes les plus intenses depuis plusieurs mois. Les autorités sanitaires rapportent au moins 404 morts et 562 blessés, portant le bilan total de l’agression sioniste depuis le 7 octobre 2023 à 48.577 martyrs et 112.041 blessés. Le Hamas a appelé les médiateurs internationaux à exiger des comptes à l’occupant et à mettre fin immédiatement à l’agression en cours. Il a également sollicité la Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et le Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’ils interviennent d’urgence afin de contraindre l’entité sioniste à respecter la résolution 2735, qui exige son retrait total de la bande de Ghaza.

Des structures sanitaires débordées et une situation humanitaire critique

La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a tiré la sonnette d’alarme : les hôpitaux et centres de santé de Ghaza sont « littéralement débordés », incapable de faire face à l’afflux de blessés. Tommaso Della Longa, porte-parole de la FICR, a déclaré que les équipes du Croissant-Rouge palestinien ont pris en charge 179 blessés, dont de nombreux enfants, mais que le manque cruel de médicaments et d’approvisionnement met en péril les soins de base. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que, depuis le 2 mars, l’entité sioniste bloque l’entrée de l’aide humanitaire à Ghaza, provoquant une détérioration rapide de la situation sanitaire et exacerbant les souffrances de la population civile.

Une condamnation internationale qui tarde à se traduire en actions concrètes

Les Nations unies ont réagi avec indignation. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé un « crime de guerre », appelant l’entité sioniste à arrêter immédiatement toutes les nouvelles activités de colonisation en Cisjordanie et à respecter le droit international. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « choqué » par ces frappes et a exigé le respect du cessez-le-feu ainsi que la levée des entraves à l’aide humanitaire. Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, a quant à lui alerté sur la situation alarmante en Cisjordanie, où les attaques de l’occupant ont déplacé près de 40.000 Palestiniens depuis janvier. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale sur les droits de l’homme en Palestine, a qualifié ces agressions d' »intensification sans précédent de la violence », rappelant que la Cisjordanie subit une offensive de grande ampleur qui rappelle les pires heures de la seconde Intifada.

Un appel pressant à l’action

Face à cette escalade, le ministère palestinien des Affaires étrangères a lancé un appel à une « intervention internationale urgente » pour arrêter le massacre. Il a exhorté la communauté internationale à reconnaître qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit et que la seule voie est celle d’un règlement politique juste et conforme aux résolutions internationales. Alors que les bombardements continuent de résonner sur Ghaza et que les corps des victimes sont extraits des décombres, la population palestinienne attend une réponse claire et déterminée de la part des leaders mondiaux. Le silence et l’inaction ne peuvent plus être une option.

Synthèse R.B/Ag

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