Un Salon International lui est dédié: Le textile algérien à la recherche de son lustre d’antan

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Organisé par la Sarl SGCOM EVENT, sous le haut patronage du ministre de l’Industrie et des Mines et du wali d’Oran, ainsi que la collaboration de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie, le Salon International du textile et de la mode s’est ouvert, aujourd’hui, dans la capitale de l’ouest du pays pour s’étaler jusqu’au 5 avril.                                                        Se voulant d’abord une « opportunité d’échanges » entre les différents acteurs de la filière du textile, depuis le producteur de matières premières jusqu’au créateur, en passant par les transformateurs et les machines de tissage, et les produits finis du Prêt à Porter, le « Textyle-Expos » regroupe 150 exposants dont 90 de nationalités étrangères. Les organisateurs ont révélé qu’un programme « riche » et « varié » a été concocté pour la circonstance et comprend notamment des conférences et des défilés de mode, en plus de l’exposition de différents produits de textile, de cuir, de prêt à porter, de matières premières, d’équipements et d’accessoires. Aussi, des conférences-débats sont prévue lors de ce salon et qui seront animées par des spécialistes reconnus à l’échelle mondiale pour débattre des thèmes en relation avec l’innovation dans le domaine de textile, la redynamisation de ce secteur, les solutions technologiques dans les domaines du textile et du cuir, les dernières tendances ou encore le partenariat algéro-tunisien dans le domaine et des entreprises naissantes. Il faut savoir que le marché de la confection en Algérie représente environ 400 millions de mètres linéaires, soit 2 milliards de dollars en termes de valeur, et les entreprises nationales en détiennent à peine 8% des parts de ce marché très lucratif et porteur. Pour les organisateurs du Salon International du textile, notre pays possède une capacité de production de 250 millions de mètres de tissus par an non exploitée et pour relancer la filière du textile, le gouvernement a mis au point un plan financier de 2 milliards de dollars consentis en 2011 pour redynamiser la sous-traitance. Aujourd’hui, la production nationale ne dépasse pas 4% pour le prêt-à-porter et la chaussure, déplorent les professionnels du secteur textile et du cuir, le reste, soit 96%, étant détenus par les importateurs. Ce qui explique l’intérêt que renferme cet événement dont les organisateurs ont relevé son importance en assurant que le « Textyle-Expos » sera une excellente opportunité d’échanges et de rencontres entre les différents acteurs tant nationaux qu’internationaux parmi les producteurs de matières premières, fabricants de machines et de produits finis prêt-à-porter ainsi que les créateurs et les spécialistes en design.