Un intérêt particulier accordé au développement des zones frontalières: L’Algérie renforce sa dimension africaine

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L’intérêt particulier accordé par les hautes autorités du pays au développement des zones frontalières atteste que l’Algérie est en passe de renforcer sa dimension africaine avec tous les aspects que cela englobe.

En effet, le schéma national de l’aménagement du territoire sera révisé prochainement, notamment au niveau des régions frontalières sur lesquelles de larges espoirs sont fondés pour mener à bien les missions qui leur sont assignées avec les pays africains limitrophes et ce, en application des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde un intérêt particulier au citoyen, étant à la tête de ses priorités, pour lui garantir une vie décente et répondre à ses attentes, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la santé et de la scolarisation. Pour de nombreux spécialistes dans les questions sécuritaires, il s’agit d’une nouvelle approche basée sur «une doctrine de sécurité forgée selon un schéma de menaces d’origine étatique». Partant de ce postulat, l’Algérie a appris à compter sur ses propres moyens et cela fait d’elle l’un des pays les plus engagés dans la sécurité régionale dans un environnement à forte activité terroriste. Le contexte actuel est très compliqué suite aux conditions difficiles que traverse la région.

Cela impose une vigilance permanente et un déploiement rigoureux et exige des éléments de l’ANP d’être omniprésents et sur tous les fronts à l’intérieur du pays pour faire face aux groupuscules terroristes résiduels ainsi que sur la bande frontalière. Le président de la République qui a pris la décision d’instituer le 4 août Journée nationale de l’ANP, avait affirmé récemment que «nous continuerons, avec l’appui de notre Armée nationale populaire, sur notre voie avec une volonté inébranlable pour permettre à l’Algérie d’occuper la place qui lui sied, sur les plans régional et international», a-t-il souligné. Il avait également salué les efforts des officiers, des sous-officiers, des soldats et de l’ensemble du personnel «fiers d’appartenir à notre brave armée», et auxquels il s’est adressé en déclarant: «Je salue hautement l’engagement national et le professionnalisme accru dont fait preuve notre armée, notamment lors des exercices qui démontrent le niveau atteint». Le chef de l’Etat avait tenu à rappeler, à cette occasion, que l’Armée algérienne est «une armée pacifique mais défend ardemment l’Algérie. Gare à quiconque oserait l’attaquer». Il faut dire que l’Algérie qui avance à pas sûrs, est ciblée de toutes parts ces derniers temps à travers des tentatives de déstabilisation qui obéissent à des desseins inavoués et à des lobbies tapis dans l’ombre. Ceci, au moment où de nombreux acteurs de la scène politique nationale ont mis en garde contre une nouvelle arme employée contre l’Algérie, en l’occurrence des cyberattaques pilotées par des parties connues et d’autres occultes pour déstabiliser l’Algérie et son institution militaire en semant les graines de la méfiance au sein de la société et en entamant la confiance entre le peuple et l’armée.

L’objectif est d’affaiblir l’Etat, en ce sens que l’Armée est l’élément de force de tout Etat. Pour ces mêmes acteurs, le ciblage de l’Algérie, au regard de tous ses éléments de force, est à inscrire dans le modus operandi de groupes tendancieux, internes et externes, pour la fragiliser à travers ses frontières, protégées par l’ANP, d’autant qu’elles sont devenues des foyers de tension, en particulier à l’Ouest avec la présence de l’entité sioniste, ajoutant que cette présence constitue le plus grand danger au vu des positions de l’Algérie. Dans son dernier message, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné la nécessité d’unifier les rangs et de se tourner vers l’avenir, et de faire de la cohésion des enfants d’Algérie avec l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), une force unifiée capable de relever les défis et de consacrer les nobles valeurs et les idéaux de notre peuple à travers les époques et les siècles». Et d’ajouter qu’en ce jour où «notre vaillant peuple commémore cette glorieuse épopée du 11 décembre 1960, alors qu’il s’apprête à célébrer le 60e anniversaire de la fête de l’indépendance, nous devons nous préparer à fêter cet événement mémorable qui consacre le recouvrement de la souveraineté nationale». Le président de la République a appelé à ce propos «tous les secteurs, les institutions, et tous les acteurs de la société civile à l’élaboration de programmes à la hauteur de cet événement, par fidélité à notre mémoire et en reconnaissance des sacrifices des martyrs», relevant la nécessité de «saisir cette occasion pour mettre l’accent sur la nécessité de sensibiliser les nouvelles générations à notre glorieuse histoire et de consacrer notre attachement à la mémoire de notre nation». Forte de son peuple et de son armée, l’Algérie s’est lancée vers les perspectives d’édification des institutions de l’Etat tracées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour l’édification des institutions de l’Etat sur des bases solides, loin des soupçons et des insuffisances, ont affirmé de nombreux observateurs pour qui la consolidation du front interne constitue la seule et meilleure voie pour mettre en échec toutes les tentatives de déstabilisation du pays et les ingérences étrangères dans ses affaires internes.

Ainsi, des hommes politiques, des parlementaires et des juristes ont appelé à l’impératif de relancer le projet de loi criminalisant la colonisation, tout en veillant au traitement des dossiers en suspens avec la partie française au sujet de la mémoire. Ils ont plaidé pour la récupération des archives nationales et l’indemnisation des victimes des essais nucléaires de la France au Sahara algérien et affirmé que la meilleure réponse au Parlement français était de renforcer le front interne pour faire face à toutes les tentatives ciblant l’Algérie. Ils ont relevé que le Parlement algérien se réserve le droit de saisir les mécanismes juridiques lui permettant de proposer des lois susceptibles de répondre au Parlement français qui mène honteusement des guerres par procuration en faveur de certains lobbies dont le seul souci consiste en le chantage et la pression», ajoutant que le Parlement français tend à s’immiscer dans les affaires internes de l’Algérie via des allégations dénuées de toute vérité. Face aux multiples tentatives de déstabilisation qui guettent le pays ces derniers temps, les forces de l’ANP, habituées à appréhender les risques et menaces venant de tous les coins de nos vastes frontières, sont prêtes à mettre en échec toutes ces tentatives et riposter à toutes menaces liées au terrorisme, au crime organisé et à la prolifération et la circulation des armes. Les forces de l’Armée, qui ne cessent de mettre hors d’état de nuire des éléments terroristes, de procéder à l’arrestation de trafiquants de tout genre et de saisir des marchandises de contrebande et des armes aux frontières, restent à l’affût du «moindre bruit» qui peut nuire à la stabilité et à la sécurité du pays. Pour de nombreux spécialistes dans les questions sécuritaires, il s’agit d’une nouvelle approche basée sur «une doctrine de sécurité forgée selon un schéma de menaces d’origine étatique». Selon ces mêmes spécialistes, l’Algérie a connu «un terrorisme de masse, mais l’ampleur des instabilités et leur étendue dans le voisinage sahélo-maghrébin créent une configuration nouvelle», estimant que les menaces «ne sont pas toutes de nature exogène» et que la menace terroriste «est en partie endogène».

Partant de ce postulat, l’Algérie a appris à compter sur ses propres moyens et cela fait d’elle l’un des pays les plus engagés dans la sécurité régionale dans un environnement à forte activité terroriste.

A cet égard, la gravité de la situation dans les pays voisins a mis les frontières de l’Algérie dans une situation très préoccupante exigeant une grande vigilance de la part de l’ANP pour garantir la sécurité du pays et protéger l’intégrité du territoire national. Le contexte actuel est très compliqué suite aux conditions difficiles que traverse la région. Cela impose une vigilance permanente et un déploiement rigoureux et exige des éléments de l’ANP d’être omniprésents et sur tous les fronts à l’intérieur du pays pour faire face aux groupuscules terroristes résiduels ainsi que sur la bande frontalière. Récemment, le général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP, avait mis en avant l’authenticité du peuple algérien, son attachement indéfectible aux symboles de la patrie et sa loyauté envers le message des millions de martyrs. Il s’agit, dira-t-il, d’une «réponse forte et claire aux ennemis d’hier et d’aujourd’hui, ainsi qu’à tous ceux qui se hasardent à mettre en doute l’unité du peuple ou l’amour qu’il porte à sa nation». Chanegriha a souligné que cette dynamique a «grandement contribué à ce que le citoyen algérien retrouve confiance en les institutions de l’Etat, et l’a poussé à souscrire, avec enthousiasme, à ses chantiers prometteurs». «Ces réalisations et cette dynamique ont grandement contribué à ce que le citoyen algérien retrouve confiance en les institutions de l’Etat, et l’ont poussé à souscrire, avec enthousiasme, à ses chantiers prometteurs. Un citoyen qui est davantage conscient des enjeux internationaux et régionaux actuels et qui discerne plus clairement les complots des guetteurs, et tout ce qui se trame contre son pays dans le secret et à la lumière du jour», a-il souligné.

Pour riposter et faire face à l’ensemble des campagnes médiatiques et des plans hostiles à notre pays, le général d’armée avait appelé récemment à la mobilisation de tous les secteurs, notamment celui de l’information. Il avait estimé que «le renforcement de notre unité nationale et le raffermissement de notre front interne, outre le maintien de la dynamique de développement dans laquelle l’Algérie nouvelle s’est inscrite, et l’atteinte des objectifs escomptés, nécessitent la mobilisation de tous les secteurs de l’Etat, sans exception, avec à leur tête le secteur de l’information, devenu incontournable dans cette phase cruciale, afin de riposter et faire front à l’ensemble des campagnes médiatiques et aux plans hostiles visant la sécurité et la stabilité du pays». Cette mobilisation, avait-il ajouté, vise également à «éclairer l’opinion publique nationale sur les complots et conspirations fomentés, et à mobiliser toutes les franges de la société algérienne pour s’engager dans les efforts nationaux visant la concrétisation des ambitions populaires et à mettre l’Algérie nouvelle sur le chemin du progrès et de la prospérité». Il avait salué en cette occasion les «efforts colossaux» consentis par les personnels de l’ANP mobilisés le long des frontières nationales. «Je ne manquerai pas également de saisir cette opportunité pour saluer les efforts colossaux consentis par les personnels de l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, mobilisés tout au long de nos vastes frontières, conscients de la responsabilité dont ils ont la charge, pour défendre la souveraineté de la Patrie et son unité populaire et territoriale, et préserver la dignité de la Nation algérienne dont ils sont fiers d’appartenir», a-t-il indiqué.

Saïd Chanegriha a ensuite mis en exergue que toutes les tentatives de porter atteinte à la cohésion nationale ont essuyé un échec et «se sont retournées contre leurs instigateurs», ajoutant que «la force de cette cohésion nationale est le plus grand affront à ceux qui rêvent de nuire à l’unité nationale». A cet égard, la gravité de la situation dans les pays voisins a mis les frontières de l’Algérie dans une situation très préoccupante exigeant une grande vigilance de la part de l’ANP pour garantir la sécurité du pays et protéger l’intégrité du territoire national. Le contexte actuel est très compliqué suite aux conditions difficiles que traverse la région. Cela impose une vigilance permanente et un déploiement rigoureux et exige des éléments de l’ANP d’être omniprésents et sur tous les fronts à l’intérieur du pays pour faire face aux groupuscules terroristes résiduels ainsi que sur la bande frontalière. Selon de nombreux observateurs, les facteurs clés de la lutte antiterroriste résident notamment dans les moyens mis à disposition des éléments de l’ANP dont la grande priorité est la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, et dans la coopération et la coordination avec les services de sécurité des États voisins.

T. Benslimane