Une deuxième cyber attaque a été déclenchée hier après que le malware wannacry a sévi dans plus de 150 pays il y’a moins de deux mois. Le rançongiciel, Petya frappé depuis hier matin, l’épicentre est Kiev capitale de l’Ukraine.
Ce nouveau ransomware, inconnu jusque-là se propage, depuis hier comme une poudre dans les ordinateurs ukrainiens, russes et Français n’épargnant ni entreprises, ni service gouvernemental. A Tchernobyl, les techniciens ont dû recourir aux compteurs Geiger, selon l’AFP pour mesurer hier la radioactivité du site de la centrale nucléaire. Tour à tour, le géant publicitaire britannique WPP, Saint-Gobain, la SNCF et Auchan ont été les premières victimes de cette cyber attaque. Mais aussi une chaine de télévision locale aux Pays-Bas, en Allemagne, selon la chaîne de télé régionale NDR, «plus rien ne fonctionne au siège» de Beiersdorf, le fabricant de la crème Nivea obligeant l’entreprise à libérer jusqu’à nouvel ordre les salariés. Aux États-Unis c’est le laboratoire pharmaceutique Merck qui a été la première victime. Frère jumeau de wannacry du moins dans le mode opératoire, le ransomware prend possession de l’ordinateur et réclame une rançon, les pirates exigent 300 dollars en Bitcoin sachant qu’un Bitcoin vaut 2372 dollars. Pour le moment, une seule possibilité s’offre aux utilisateurs d’internet : déconnecter immédiatement du réseau les équipements infectés, afin de les isoler