Ukraine-Russie: Les deux belligérants poursuivront leurs pourparlers de paix

0
228

L’Ukraine et la Russie poursuivront leurs pourparlers de paix mercredi, a annoncé, mardi, le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, membre de la délégation de son pays. Nous allons continuer demain. C’est un processus de négociation compliqué et extrêmement laborieux.

Il y a des contradictions fondamentales. Mais il y a certainement de la place pour un compromis , a-t-il tweeté. Le travail en sous-groupes se poursuivra pendant la pause, a-t-il ajouté. Une quatrième session de négociations entre les délégations ukrainienne et russe a débuté, lundi, par lien vidéo et s’est poursuivie, mardi.

Que sait-on des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie ? Les négociations entre Kiev et Moscou se poursuivent, ce mercredi 16 mars. La quatrième session de pourparlers se tient en visioconférence entre les délégations russes et ukrainiennes. Pour l’heure, aucune proposition concrète ne semble émerger pour mettre fin au conflit ou obtenir un cessez-le-feu. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, son homologue russe, Sergey Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kuleba, se sont rencontrés le 10 mars 2022 en Turquie pour une troisième session de pourparlers afin de trouver une issue à la guerre en Ukraine. Depuis lundi 14 mars Moscou et Kiev ont entamé une quatrième session de pourparlers destinée à trouver une issue à la guerre en Ukraine. Ce mercredi 16 mars, les négociations se poursuivent même si des «contradictions profondes» persistent, explique le conseiller du président ukrainien, Mykhaïlo Podoliak. Celui-ci estime néanmoins qu’un «compromis reste possible». Comment se déroulent les négociations ? La nouvelle série de négociations, qui se déroule cette semaine, a lieu entre les délégations russes et ukrainiennes par visioconférence et sur plusieurs jours. Les pourparlers ont repris, mardi, après «une pause technique» de 24 heures, lundi 14 mars.

Visite surprise à Kiev des trois Premiers ministres européens Les chefs de gouvernement polonais, tchèque, et slovène ont rencontré le Président Volodymyr Zelensky pour réaffirmer leur soutien à l’Ukraine. Le Vice-premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski, les Premiers ministres Petr Fiala (tchèque), Janez Jansa (slovène), Mateusz Morawiecki (polonais), et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky (de gauche à droite), à Kiev, le 15 mars 2022. Mardi 15 mars, les premiers ministres polonais, tchèque et slovène ainsi que Jaroslaw Kaczynski, le président du PiS – le parti au pouvoir en Pologne –, se sont rendus à Kiev en train pour réaffirmer leur soutien indéfectible au Premier ministre et au président ukrainiens. «Alors que la capitale ukrainienne (Kiev), ravagée par la guerre, que l’histoire est en train de se faire.

Un «pont ferroviaire» évacue, chaque jour, des centaines de femmes et d’enfants jusqu’en République tchèque Lors de cette réunion kiévienne, chapeautée par le gouvernement polonais, Mateusz Morawiecki a réaffirmé que l’Union européenne (UE) se devait d’inviter l’Ukraine à la rejoindre et qu’il s’agirait de lui fournir des «armes défensives». Doyen de la soirée, Jaroslaw Kaczynski en a appelé, lui, à l’envoi d’une «mission de la paix de l’OTAN, ou éventuellement d’une plus grande alliance internationale, en état de se défendre».

«Un signe fort de solidarité» Le convoi ferroviaire, qui s’était ébranlé, mardi matin, depuis la ville polonaise de Przemysl aux alentours de 8h30, avait été gardé secret. Annoncé le matin même par un communiqué de presse de la chancellerie du Premier ministre polonais, il avait été souligné que les intéressés se rendaient à Kiev pour rencontrer le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ainsi que le Premier ministre, Denys Chmyhal, «en qualité de représentants du Conseil européen». Le même communiqué ajoutait que «la visite a été organisée en consultation avec le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen».

A Bruxelles, on a démenti tout mandat du Conseil européen. Un officiel expliquait, mardi à midi, que la décision relative au voyage des trois dirigeants avait été communiquée au président du Conseil lundi soir. «Le président Michel a reconnu la nécessité de soutenir l’Ukraine, mais a mis en évidence le risque sécuritaire d’un tel voyage. Aucun mandat du Conseil et aucune conclusion n’ont été adoptés formellement par les Vingt-Sept», expliquait-il. «La présidente de la Commission européenne a des contacts réguliers avec le Président Zelensky et ce n’est pas à nous de nous prononcer sur d’autres canaux.