Ukraine: Le président ukrainien et le PM britannique se rencontrent pour discuter des questions de sécurité

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre britannique Boris Johnson se sont rencontrés, mardi à Kiev, pour discuter de diverses questions de sécurité, et plus particulièrement du renforcement de la présence militaire russe à la frontière ukrainienne, a indiqué le service de presse présidentiel.

Dans une déclaration conjointe après leur entretien, MM. Zelensky et Johnson ont averti que toute nouvelle incursion russe en Ukraine serait une erreur stratégique massive et aurait un coût humanitaire considérable. Les deux dirigeants ont déclaré que l’Ukraine et le Royaume-Uni avaient convenu de travailler ensemble à renforcer les capacités sécuritaires et défensives de l’Ukraine. Ils ont également exprimé leur engagement à renforcer la sécurité énergétique de l’Ukraine, ainsi qu’à soutenir ses efforts de transition écologique. Après les pourparlers, M. Zelensky a déclaré que bien qu’il n’approuvait pas toutes les dispositions des accords de Minsk, ceux-ci constituaient néanmoins «le seul format qui fonctionne». «Nous devons agir pour désoccuper nos territoires et protéger notre Etat sous une forme ou une autre», a ajouté M. Zelensky. Il a également annoncé que le Royaume-Uni allait allouer quelque 2 milliards de livres sterling (environ 2,7 milliards de dollars américains) à des projets conjoints d’infrastructure et d’énergie avec l’Ukraine. Pour sa part, M. Johnson a annoncé que le Royaume-Uni fournirait également 88 millions de livres (environ 119 millions de dollars) à l’Ukraine pour l’aider à réduire sa dépendance vis-à-vis des approvisionnements énergétiques russes. M. Johnson est arrivé à Kiev un peu plus tôt dans la journée pour une visite de travail. Il s’entretiendra par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine un peu plus tard dans la semaine, a indiqué la presse locale. Depuis novembre, l’Ukraine et certains pays occidentaux accusent la Russie de concentrer des troupes près de la frontière ukrainienne dans l’optique d’une éventuelle «invasion». La Russie nie ces accusations, affirmant que la Russie a le droit de mobiliser des troupes à l’intérieur de ses frontières pour défendre son territoire, dans la mesure où les activités de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord constituent une menace pour la sécurité de ses frontières.