Le président du parti de l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Noureddine Bahbouh a mis l’accent sur la nécessité d’ouvrir « un dialogue véritable » en vue de fixer, « dans les plus brefs délais », une nouvelle date de l’élection présidentielle, et ce pour éviter la persistance de la crise politique.
Invité du forum du quotidien El Moudjahid, M. Bahbouh a plaidé pour « un dialogue réel avec la classe politique, les représentants du Hirak, les syndicats, et la société politique et civile en vue de fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle, à l’effet d’éviter la persistance de la crise qui sévit en Algérie », ajoutant qu’il soutenait « tout appel à choisir des personnalités nationales qui font l’unanimité pour mener ce dialogue ». Il a précisé en outre qu’il « n’est pas contre l’accompagnement de ce
dialogue par l’institution militaire, mais pas comme partie politique », affirmant qu' »après la définition d’une date de cette échéance, il faudra ouvrir un dialogue en vue de réviser la loi sur les partis et le régime électoral et procéder à l’installation d’une Haute Instance d’organisation des élections ». Abordant le sujet des dossiers transmis à la justice, le président de l’UFDS a insisté sur l’impératif de laisser « l’institution militaire accomplir ses missions pourvu qu’elle fournisse toutes les données et agisse en toute transparence en ce qui concerne la poursuite en justice des personnes corrompues », rejetant tout appel à accorder l’amnistie aux personnalités détenues en contrepartie de la récupération de tout ce qui a été dilapidé. En réponse à une question relative à la détention de Louisa Hanoune dans une prison civile à Blida, le même responsable s’est refusé à tout commentaire « en l’absence de donnée concernant cette décision prise par le tribunal militaire ».
Mouloud. H