Un vibrant hommage a été rendu lundi soir à Alger, aux membres de la troupe artistique du Front de libération nationale lors d’une cérémonie présidée par le président de l’Assemblée nationale populaire Brahim Boughali et le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, en commémoration du 68e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.
Organisé à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih en ouverture des Journées de la chanson révolutionnaire, cet hommage a été rendu aux artistes militants Taha Lamiri, El Hadi Rdjeb, Mustapha Sahnoun, Brahim Deri, Halima Zerkaoui, Sofia Kouaci, Thamer Tahar dit Tahar Ben Ahmed et Zahra Ben Brahim dite Hinda. Les artistes présents ont exprimé leur joie de recevoir cette distinction au lendemain de la commémoration du 1er Novembre, en rappelant le rôle important de la troupe du FLN dans le combat libérateur. Présente à cette soirée avec plusieurs membres du gouvernement, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a souligné le rôle de la chanson révolutionnaire qui a «accompagné le chant des armes lors du combat libérateur». La ministre a également rendu hommage à la troupe artistique du FLN qui a participé à porter la Révolution depuis sa création en 1958, en soulignant le «devoir de rendre hommage à ses membres et perpétuer la mémoire de ceux qui nous ont quitté». Inaugurées avec l’hymne national, les Journées nationales du chant révolutionnaire ont été animées principalement par l’orchestre de variétés de l’Opéra d’Alger sous la direction de Fethallah Mehala. Cet orchestre a accompagné les prestations d’artistes comme Nadia Guerfi, Anissa Hadjerssi, Bilel Mehri ou encore Maâti El Hadj qui ont revisité des monuments de la chanson comme Warda El Djazaïria, Blaoui El Houari et Rabah Deriassa. Les Journées nationales du chant révolutionnaire se sont poursuivies jusqu’à mardi à l’Opéra d’Alger.
M. Toumi