Trois courts-métrages projetés à la clôture « des rendez-vous Cinématographiques d’Alger » à la salle Ibn Khaldoun

0
1342

Trois (03) courts-métrages ont été projetés samedi à la salle Ibn Khaldoun, au terme « des rendez-vous cinématographiques d’Alger » (2 – 4 novembre), à savoir « Mahé ou la fureur de vivre » du réalisateur franco-algérien Houssam Boukhari, « Le Jardin d’essai » de la réalisatrice Dania Reymond et « Kindil El Bahr » de Damien Ounouri.

Organisée sous l’égide de l’Etablissement Arts & Culture, la manifestation s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération conclu entre la wilaya d’Alger et la région Ile-de-France. Le public s’est régalé, lors de la première partie du programme, de la projection de « Mahé ou la fureur de vivre » qui raconte durant 13 minutes l’histoire d’un médecin algérien mordu du 7ème art et inspiré de son idole James Dean. Le court-métrage « Le Jardin d’essai » (42 min), qui a été projeté ensuite, met l’accent sur la souffrance des artistes algériens face au manque enregistré en matière de production. L’histoire se déroule au jardin d’essai où Samir, un réalisateur, rencontre des jeunes comédiens en vue de préparer une nouvelle úuvre cinématographique et découvre qu’ils partageaient les mêmes soucis ainsi que les mêmes rêves. La manifestation a été clôturée par le court-métrage de 40 minutes « Kindil el bahr », qui est basé sur un scénario coécrit par le réalisateur et la comédienne algérienne, Adila Bendimred et évoque la condition de la femme à travers l`histoire de Nafissa, battue à mort par un groupe d`hommes sur une plage. Les réalisateurs et les producteurs ont animé des débats, au terme des projections lors desquels ils ont souligné l’importance d’ouvrir les portes devant ces expériences visant à découvrir de nouvelles capacités et à renforcer la formation. Il est nécessaire aujourd’hui de rechercher de nouveaux concepts et mécanismes de coopérations et de soutenir la coproduction pour faciliter la réalisation des projets, a estimé le réalisateur Houssam Boukhari. Pour sa part, la réalisatrice et comédienne, Adila Bendimred a indiqué que l’Algérie avait de grandes capacités dans le domaine du cinéma dont la distinction des filmes algériens aux différentes festivals internationaux en est la preuve. De son coté, Damien Ounouri a révélé qu’il préparait un projet d’un film historique abordant l’attaque espagnole sur l’Algérie en 1516 afin de mettre en évidence cette époque importante de l’histoire de l’Algérie. Concernant les « Rendez-vous cinématographiques d’Alger », le Directeur du festival international du court-métrage Clermont Ferrand (France), Kamel El Mahouti a déclaré que « c’est une opportunité aux différents acteurs dans le domaine de faire connaissance. Elle a permis de connaitre davantage la nouvelle vague de réalisateurs et comédiens Algériens et Français ». Organisée en collaboration entre l’Etablissement Arts & Culture et le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient, cette manifestation culturelle a vu la projection de 6 films à savoir le film « D’une pierre deux coups » de la réalisatrice d’origine algérienne Fejria Deliba, « En attendant les hirondelles » de Karim Moussaoui et « De toutes mes forces » du réalisateur franco-algérien, Chad Chenouga, outre les trois courts-métrages présentés la soirée du samedi.