Le Ministre de l’Energie, Monsieur Mustapha Guitouni, procède, ce jour à l’ouverture des travaux de la réunion extraordinaire de la Commission Africaine de l’Energie Nucléaire AFCONE au niveau du siège du Commissariat à l’Energie Atomique COMENA sis au 02, boulevard Frantz Fanon – Alger.
Cette réunion se tient à la veille de la commémoration des premiers essais nucléaires qui ont été exécutés sur le territoire algérien le 13 février de l’an 1960. Il est utile de rappeler que ce sont les seuls essais nucléaires à avoir été réalisés sur le sol africain et qui ont été à l’origine de la prise de conscience collective des effets dévastateurs de l’usage des armes nucléaires. Cette réunion regroupera les acteurs chargés de mettre en œuvre le Traité de Pelindaba, Traité faisant de l’Afrique une Zone Exempte d’Armes Nucléaires (ZEAN) et qui verra la participation notamment des représentants de la Commission de l’Union africaine, de l’AIEA, de la Commission Européenne, de l’INSEP et de grandes institutions en rapport avec l’Energie atomique annonce un communiqué du ministère de l’Energie. Pour rappel, le Traité de Pelindaba a créé la Commission africaine de l’énergie nucléaire (AFCONE), qui joue un rôle clé dans la promotion de l’application pacifique de la science et de la technologie nucléaires en Afrique et qui apporte un soutien indispensable aux États parties pour qu’ils tirent pleinement profit des applications de la science et de la technologie nucléaires dans les domaines de la santé, de l’agriculture et de l’énergie. L’AFCONE participe également activement aux efforts mondiaux et régionaux en faveur du désarmement et de la non-prolifération. Les membres de l’AFCONE sont représentés par des commissaires qui se réunissent lors de sessions ordinaires chaque année pour examiner tous les aspects liés à la mise en œuvre du programme de travail de l’AFCONE. Les commissaires représentent l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Tchad, le Ghana, le Mali, la Mauritanie, la Namibie, le Niger, le Nigeria, le Zimbabwe et l’île Maurice conclut la même source.
Y.S