Tout en dénonçant une initiative à l’Université de Batna voulant distinguer le Président Tebboune: La présidence de la République se démarque des pratiques révolues

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La direction générale de la communication à la présidence de la République a dénoncé, hier, l’initiative des responsables de l’Université  de Batna I qui ont voulu distinguer le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par le truchement d’un cadre, ce qui rappelle aux Algériens des pratiques d’une période honteuse, se démarquant par là même de cette initiative de mauvais goût.

La direction générale de la communication à la présidence de la République «dénonce l’initiative des responsables de l’Université de Batna I qui, de leur propre initiative, ont décidé de distinguer le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par le truchement d’un cadre, ce qui rappelle aux Algériens des pratiques d’une période honteuse». La direction générale de la communication se démarque de cette initiative de mauvais goût qui n’a aucun lien avec la vision du président de la République, ni avec les pratiques et usages qu’il veut ancrer depuis son élection, à la faveur d’une Algérie nouvelle, lui qui a demandé dans son discours d’investiture qu’on retire le titre de «Fakhamatouhou» (Son Excellence), pour le remplacer par celui de «Monsieur», battant en brèche tout comportement ou attitude relevant de la flagornerie.  Il faut dire que le président de la République avait déjà mis l’accent sur la nécessité de changer les mentalités et d’en finir définitivement avec les pratiques révolues qui ont porté atteinte à l’image du pays. Il avait également affiché toute sa volonté d’aller de l’avant dans la lutte contre la corruption et toute sorte de malversations et des pratiques malsaines. A cet effet, le Président Tebboune avait annoncé la création d’une inspection générale placée sous la tutelle de la présidence de la République et chargée de contrôler les activités des responsables. Il avait expliqué que la mission de cette inspection «consiste à contrôler le travail et les activités des responsables», précisant que cette inspection sera appelée à effectuer des visites inopinées. «Si demain, des inspecteurs de cette structure se déplaceront dans une wilaya donnée, ils auront à rencontrer et discuter avec les citoyens pour s’enquérir de ce qui a été entrepris et réalisé afin d’assurer le suivi de l’application des décisions», a-t-il dit. Il s’agit aussi de mettre les mécanismes les efficaces pour la moralisation de la vie publique et politique, la consécration de la transparence et la gestion saine des deniers de l’Etat. En effet, la création de cette Haute Autorité constitue une étape importante dans la concrétisation de l’un des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la moralisation de la vie publique et politique et le renforcement de la gouvernance à travers la lutte résolue contre la corruption, le renforcement du contrôle et la garantie de l’intégrité des responsables publics, la gestion saine des deniers de l’Etat et la consécration de la transparence. Ceci intervient au moment où le gouvernement ne cesse d’insister sur la nécessité de simplifier les procédures et de lutter contre les lourdeurs bureaucratiques pour améliorer l’attractivité des investissements en Algérie, assurant que cela constitue un axe essentiel dans le programme du président de la République et du plan d’action du gouvernement, d’où l’impératif d’adapter les textes de loi, opter pour la numérisation et la simplification des procédures et lutter contre les lourdeurs bureaucratiques préjudiciables à l’attractivité des investissements. À cet égard, de nombreux experts et spécialistes en la matière ont plaidé pour la protection de l’économie nationale et des intérêts économiques du pays, en veillant au respect de la législation et règlements en vigueur relatifs à la circulation transfrontalière des marchandises, à la lutte contre le trafic illicite, la contrebande, le blanchiment d’argent et le crime organisé transfrontalier pour protéger l’économie nationale et préserver la sécurité des citoyens. Il s’agit également d’œuvrer à la promotion de la concurrence loyale entre les opérateurs et à l’encouragement de l’investissement et de la production des marchandises et des services, outre la contribution à la réalisation des équilibres financiers, à travers le recouvrement des droits et des taxes. Dans ce sens, l’ensemble des secteurs concernés ont été appelés à participer aux grandes réformes lancées par l’Etat pour la redynamisation de l’économie et la mise en place d’un nouveau modèle économique, à travers le renforcement de la protection de la production nationale et la contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’assainissement des domaines économique et commercial, en accompagnant la concrétisation d’une politique commerciale maîtrisée vis-à-vis de nos partenaires à même de servir les intérêts stratégiques de notre pays, de faciliter les exportations et d’investir les marchés extérieurs. En donnant récemment de nouvelles instructions aussi bien à ses membres qu’aux responsables au niveau local, le gouvernement aura prouvé toute l’importance accordée à la lutte contre la corruption et la bureaucratie, devenues au fil des années un véritable obstacle qui freine l’investissement et le développement à tous les niveaux. À ce titre, le gouvernement a insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de corruption et de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l‘économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la finance, et en particulier les Domaines, les Impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions. A ce titre, le président de la République avait donné des instructions pour la prise de toutes les mesures indispensables, au niveau central et local, afin de faciliter l’accès au foncier nécessaire à la domiciliation des investissements et la création de nouveaux postes d’emploi, à travers l’ensemble du territoire national. Ces nouvelles directives s’inscrivent en droite ligne avec celles déjà données auparavant par le chef de l’Etat en ce qui concerne le plan de relance économique, lequel avait fait l’objet d’une large concertation entre les membres du gouvernement et les partenaires économiques et sociaux.

Les conclusions et recommandations issues de cette rencontre ont fait l’objet d’une consolidation, en tenant compte des directives du président de la République, émises lors des différentes réunions du Conseil des ministres, tout en fixant les urgences et les échéances. Dans ce cadre, les membres du gouvernement ont été chargés de mettre en place, au niveau de leurs départements ministériels respectifs, un dispositif de suivi permanent et rigoureux de ce plan de relance. Il demeure entendu que le gouvernement veillera, de manière permanente, au suivi de l’état d’avancement de ce plan de relance et rendra compte de son état d’exécution au Président de la République en Conseil des ministres. Rappelant que le Président Tebboune avait tracé les contours du plan de relance économique et défini son cadre basé sur «l’égalité des chances pour tous», le gouvernement avait souligné la nécessité d’axer le travail sur le renforcement de la primauté de la loi, l’égalité des chances, la participation dans l’élaboration des politiques, la réalisation de la viabilité financière, le renforcement des entreprises et l’augmentation du niveau de l’enseignement.

T. Benslimane