Tout en affirmant qu’il n’y aura pas de « printemps arabe » en Algérie, Sellal rend hommage au peuple algérien

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En affirmant jeudi dernier qu’il n’y aura pas de « printemps arabe » en Algérie, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal aura été catégorique dans ses propos en réaction aux incidents qu’ont connus certaines wilayas du pays, plus particulièrement celle de Béjaia où des scènes de vandalisme ont été enregistrées parallèlement à la grève des commerçants. Le Premier ministre n’a pas mâché ses mots à l’égard de ceux qui ont misé sur une révolte en Algérie pour préparer le terrain à un « printemps arabe » tout aussi destructeur et ravageur qu’ont connu certains pays arabes. Sellal a souligné l’impératif de préserver la stabilité du pays que des « parties anonymes chargées d’une mission » tentent de déstabiliser le pays, rappelant que l’Algérie « est un pays stable » et que les tentatives visant à le déstabiliser sont vouées à l’échec. L’Etat, dira-t-il, fera barrage à toute tentative de déstabilisation visant l’Algérie, qualifiant les incidents de « leçon positive » à même d’inciter le gouvernement à travailler davantage. Le Premier ministre a rendu hommage au peuple algérien pour avoir barré la route à ces aventuriers, tout comme il a salué la position adoptée par les jeunes et les familles algériennes, ainsi que les réactions des organisations et des partis politiques toutes obédiences confondues, qui ont manifesté une « maturité politique » face à ces incidents. De leur côte, plusieurs partis politiques ont appelé à la préservation de la paix sociale et tous les autres acquis réalisés et qui ont coûté au pays un lourd tribu. Tout en rappelant que la grève était un droit constitutionnel protégé par l’Etat s’il est exercé pacifiquement et « ne doit en aucun cas constituer un motif de dérapage », ils ont plaidé pour l’apaisement pour barrer la route aux forces hostiles, contrariées par la stabilité de l’Algérie et son attachement à son indépendance et sa souveraineté dans sa politique extérieure. Ils ont exhorté, de ce fait, toutes les composantes de la société civile, les faiseurs de l’opinion publique et les bienfaiteurs à s’unir pour préserver la paix sociale et les acquis réalisés pour lesquels le peuple algérien a payé un lourd tribu durant la décennie noire. Malgré la situation financière difficile que traverse le pays, du fait du recul des cours du pétrole, le président de la République « a accordé tout l’intérêt et a donné des instructions fermes pour prendre en charge les familles à faible revenu et préserver le pouvoir d’achat des citoyens », ont-ils clamé. Ces mêmes partis ont appelé à gérer cette situation avec discernement et pondération tout en s’employant à anéantir la fitna et la discorde que tentent de semer les ennemis de l’Algérie car embarrassés de voir le pays fort et uni notamment en cette conjoncture que connait la région. Ils n’ont pas manqué de saluer aussi l’ensemble des corps de sécurité qui ont traité avec sagesse le mouvement de protestation grâce au professionnalisme, les assurant de leur soutien « dans l’accomplissement de leur noble mission aux fins de préserver la sécurité des personnes et du pays sous la direction clairvoyante du président de la République ».