Tourisme / L’Etat déterminé à parachever tous les projets

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Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a réaffirmé la détermination de l’Etat à parachever tous les projets d’investissement et réhabiliter les établissements hôteliers.

Présidant le coup d’envoi de la saison estivale 2018 au complexe touristique de Sidi Fredj, le ministre a mis en avant la promotion du tourisme dans le pays à la faveur de la « grande stratégie » visant l’amélioration du service public. Il a ainsi fait part encore une fois de la volonté de l’Etat  à  parachever tous les projets touristiques pour « répondre aux demandes des clients ». Il a en ce sens annoncé la réception prochaine de 60 à 70 nouveaux hôtels d’une capacité de plus de 7000 lits en attendant l’aboutissement des autres projets. Il s’agit-là des opérations de réhabilitation des hôtels qui se poursuivent toujours à la faveur de la mise en place d’une  commission nationale de suivi. Cette commission se chargera en effet du suivi des projets hôteliers et œuvrera à la solution des problèmes pouvant avoir lieu lors de la réalisation. Comme autre promesse, le ministre évoque le volet de la gratuité des plages. Il a en ce sens relevé  l’impératif d’appliquer la « loi sur la gratuité des plages », faisant état, en ce sens, de l’octroi de contrats de concession en faveur de plusieurs hôtels pour exploiter certaines plages. Par ailleurs, Benmessaoud a rappelé les efforts déployés par la commission nationale de préparation de la saison estivale. Cette dernière n’aurait ménagé aucun effort, en fournissant les moyens humains et matériels au profit des touristes. Ceci dit, en accompagnement à cette action, les pouvoirs publics se doivent d’optimiser le potentiel touristique de toutes les régions  du pays en vue de relancer l’activité. D’ailleurs le secteur figure, depuis quelques années comme vecteur de développement économique. Il a été désigné comme atout indispensable pour l’Algérie pour la concrétisation de sa stratégie  de diversification économique. Il se joint ainsi aux secteurs de l’agriculture ou encore l’industrie. Il serait par ailleurs judicieux d’œuvrer davantage pour « combler » les lacunes du secteur et remédier aux dysfonctionnements soulevés. Et comme souci à régler, plusieurs acteurs du domaine ont évoqué le manque de foncier pour la réalisation de différents projets. Régler ne serait-ce qu’une partie des problèmes rencontrés par le secteur, permettrait, explique-t-on d’augmenter le niveau de contribution du secteur du tourisme dans l’économie du pays. En effet, le secteur  contribue à hauteur de « 2% au produit intérieur brut (PIB) ».

Amel Driss