Les participants à un atelier dédié à la biodiversité dans les parcs culturels, tenu, ce dimanche, à Tindouf, ont mis l’accent sur la nécessité de l’élaboration d’un plan de préservation de la diversité culturelle et naturelle du parc culturel sur les bases de données scientifiques précises réalisées par des experts algériens.
Les intervenants (des experts, biologistes et chercheurs s’intéressant à la protection de la biodiversité) ont souligné l’importance de l’implication des acteurs locaux et nationaux dans l’élaboration d’une feuille de route pour le parc, servant de base pour la préservation de ce patrimoine culturel et naturel et son exploitation de manière rationnelle et durable. Le directeur du projet national de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial et d’utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie, Salah Amokrane, a indiqué que l’objectif de cet atelier consiste en la «vulgarisation de la richesse culturelle et naturelle du territoire du parc de Tindouf». Amokrane a fait savoir, à ce titre, que le projet a finalisé un travail de terrain sur le territoire du parc, couronné de rapports de synthèses mettant en avant les atouts du parc, dont la richesse faunistique et floristique, le patrimoine matériel et immatériel, le volet anthropologique concernant la population et leurs rapports séculaires avec ce patrimoine, en vue d’exploiter leurs connaissances sur les voies de sa conservation. Pour sa part, le représentant du ministère des Affaires étrangères, Yahia Kader, a, dans son intervention, mis en exergue la nécessaire implication de la société civile dans ce genre d’ateliers, en vue de permettre à l’ensemble d’exprimer leurs avis sur les voies de préservation de ce patrimoine, avant de rappeler les efforts déployés par l’Etat pour la préservation de la biodiversité et du patrimoine culturel en Algérie. Le représentant du ministère de la Culture, Samir Lahoual, s’est, de son côté, félicité des résultats obtenus en matière de conservation de la biodiversité en Algérie, en optant pour des procédés de protection de ces espaces spécifiques, à travers la mis en place de lois et règlements, dont la loi de protection du patrimoine culturel et celle liée aux espaces protégés dans le cadre du développement durable. Ce workshop a regroupé, à la Maison de la culture de Tindouf, le représentant du Programme onusien pour le développement (PNUD) ainsi qu’une pléiade d’experts opérant dans le domaine de la préservation de la biodiversité. Le Projet de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial et d’utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie est placé sous l’égide du ministè- re de la Culture, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Algérie.