Le projet algérien présenté au Sommet mondial sur la Société de l’information (SMSI) 2025 a remporté la deuxième place dans la catégorie « Applications des TIC : Environnement électronique », lors de la cérémonie de remise des prix organisée à Genève, a annoncé mardi le ministère de la Poste et des Télécommunications.
Développé par le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA), le projet primé a été salué pour sa contribution à la lutte contre l’épuisement des ressources en eau dans les zones arides d’Algérie. La distinction a été remise en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, qui a représenté l’Algérie à cette prestigieuse rencontre internationale placée sous l’égide de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Intitulé « Contribution to the fight against the drawdown of groundwater in the Algerian arid regions by geophysics, GIS and ICT », le projet mobilise des technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle (IA), les systèmes d’information géographique (SIG), des méthodes géophysiques avancées, et l’installation de dispositifs de mesure intelligents. Il prévoit également le développement d’un système d’alerte précoce pour le suivi en temps réel de l’état des nappes phréatiques à l’échelle locale et nationale. Selon le ministère, cette récompense illustre la montée en puissance de l’innovation numérique en Algérie. Il est précisé que trois projets algériens ont atteint la phase pré-finale dans différentes catégories du concours, témoignant de l’implication croissante des institutions nationales dans les initiatives technologiques mondiales. Les projets distingués, dont celui du CRSTRA, figureront dans la publication officielle « WSIS Stocktake Report: Success Stories 2025 », et les fiches descriptives seront intégrées dans le rapport général du SMSI 2025. Cette reconnaissance internationale vient conforter la stratégie algérienne de transformation numérique, tout en mettant en lumière la capacité des chercheurs et ingénieurs algériens à répondre aux défis environnementaux majeurs grâce aux TIC.
Akram L.






