Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé jeudi une séance de travail dédiée aux opérations d’importation et d’exportation, en présence des principaux responsables des secteurs concernés, indique un communiqué de la Présidence de la République.
Ont participé à cette réunion le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Moula, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), le directeur de la Sécurité intérieure, le directeur général des Douanes, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), ainsi que les ministres des Transports et des Finances. Étaient également présents Boualem Boualem, directeur de cabinet du président de la République. Cette rencontre intervient dans un contexte de renforcement du dispositif de régulation des importations, avec l’instauration début juillet d’une nouvelle mesure imposant aux entreprises d’inclure un Programme prévisionnel d’importation dans leur dossier de domiciliation bancaire, lorsqu’il s’agit d’opérations liées au fonctionnement ou à l’équipement. Ce document, exigé depuis le 9 juillet 2025, doit être visé par le ministère de tutelle de l’entreprise, puis validé par le ministère du Commerce extérieur. Cependant, face aux difficultés rencontrées par certains opérateurs économiques à faire viser leur programme prévisionnel par leurs secteurs respectifs, l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) a adressé une note, le 29 juillet, instruisant les banques à accepter le document portant uniquement le visa du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. Le ministère du Commerce extérieur a, par ailleurs, décidé de prolonger le délai de dépôt des programmes prévisionnels au 10 août prochain, contre la date initialement fixée au 31 juillet. Cette décision répond à de nombreuses requêtes émanant des opérateurs économiques. Dans une correspondance urgente adressée aux directions des transports des 58 wilayas, le ministère des Transports a apporté des précisions sur ces mesures. Il rappelle que cette nouvelle exigence vise à renforcer la gouvernance économique, garantir la transparence dans le traitement des demandes d’importation, préserver les réserves en devises et encourager la production locale, en limitant l’importation de produits disponibles sur le marché national ou jugés non prioritaires. En parallèle, les autorités poursuivent leurs efforts pour accroître les exportations hors hydrocarbures, dans le cadre d’une stratégie de diversification économique.
Nora Mohammedi






