Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réaffirmé la position de l’Iran selon laquelle c’est le peuple syrien seul qui décide de l’avenir de son pays, appelant les Etats-Unis à retirer ses troupes présentes sur le territoire syrien, ont rapporté des médias locaux.
S’exprimant dans un entretien qu’il a accordé au magazine allemand Der Spiegel, le chef de la diplomatie iranienne a réaffirmé la position de Téhéran selon laquelle que seul le peuple syrien décidera de son pays loin de toute intervention étrangère, a indiqué dimanche l’agence syrienne Sana. Répondant à une question sur la présence des consultants militaires iraniens en Syrie, M. Zarif a expliqué que « celle-ci était motivée par à la sollicitation du gouvernement syrien afin de faire face aux groupes terroristes takfiristes », a poursuivi la même source. Le ministre iranien des Affaires étrangères a fait savoir, en outre, que la raison derrière le chao, l’extrémisme et le terrorisme dans la région est l’intervention américaine, réclamant à Washington de « retirer ses troupes présentes dans la région ». Les déclarations de la chef de la diplomatie iranienne interviennent dans le contexte de l’appel lancé par les présidents des pays garants du processus d’Astana (Russie, Iran et la Turquie), réunis jeudi dernier à Sotchi, et qui avaient souligné dans une déclaration finale « la nécessité de préserver la souveraineté, l’indépendance, l’unité et la stabilité de la Syrie ». Au terme des travaux de leur 4eme sommet tenu à Sotchi, les dirigeants des trois pays garants du processus d’Astana ont affirmé également que seuls les Syriens décideront de l’avenir de leur pays, appelant la communauté internationale, notamment les Nations Unies et ses agences à jouer un rôle plus efficace dans le soutien de tous les Syriens « sans politisation ni conditions préalables ». Le président Rohani a insisté, à l’occasion, sur la « préservation de l’unité des territoires syriens », appelant les Etats Unis à retirer ses « troupes présentes illégalement en Syrie ». « La présence des forces américaines en Syrie suscite l’inquiétude et nous n’avons pas confiance en les propos des Américains sur le retrait de la Syrie, mais s’ils le font, ça sera bien », a-t-il également soutenu.






