Syrie: Le nouveau Premier ministre chargé de la transition promet le « calme et la stabilité » aux Syriens

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Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, aussitôt nommé, a promis « calme et stabilité » aux Syriens et s’est engagé à « éviter la désintégration de l’Etat ».

« La mission du gouvernement intérimaire consiste à préserver la stabilité des institutions et à éviter la désintégration de l’Etat », a dit mardi M. al-Bachir, cité par des médias. M. Bachir est chargé de diriger le gouvernement transitoire jusqu’au 1er mars, a-t-on précisé.Le nouveau Premier ministre chargé de la transition en Syrie a assuré, dans une interview accordée à un média italien, que les Syriens seront tous traités de la même manière, indépendamment de leurs ethnies ou confessions religieuses. »La signification de l’islam, qui est la +religion de la justice+, a donc été déformée. C’est précisément parce que nous sommes musulmans que nous garantirons les droits de tous les citoyens et de toutes les confessions en Syrie », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que le souhait de son gouvernement était de voir « le peuple syrien vivre en paix et en sécurité dans sa terre aimée et que les diverses religions puissent cheminer ensemble dans l’amitié et le respect réciproque ».Mohammad al-Bachir a appelé, par ailleurs, tous les Syriens de l’étranger à rentrer chez eux pour permettre au pays « de prospérer ». »Leur capital humain et leur expérience permettront au pays de prospérer. Je lance un appel à tous les Syriens de l’étranger: la Syrie est désormais un pays libre qui a gagné sa fierté et sa dignité. Revenez. Nous devons reconstruire, renaître et nous avons besoin de l’aide de tous », a-t-il déclaré.Mohammad al-Bachir a présidé une réunion regroupant les nouveaux ministres et ceux du pouvoir déchu. « La mission du gouvernement intérimaire consiste à préserver la stabilité des institutions et à éviter la désintégration de l’Etat », a-t-il déclaré. Mohammad al-Bachir a été chargé de diriger le gouvernement transitoire jusqu’au 1er mars. Abondant dans le même sens, Abou Mohammad al-Jolani, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) à la tête de la coalition rebelle en Syrie, a affirmé à Sky News depuis Damas que « les gens sont épuisés par la guerre. Le pays n’est pas prêt pour une autre, et ne va pas se retrouver dans une autre guerre ».Il a d’ailleurs appelé les Syriens de l’étranger à rentrer chez eux pour permettre au pays « de prospérer », dans une interview publiée mercredi dans le quotidien italien Corriere della Sera.

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