Un total de 241 éléments du groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI/Daech) et de 126 combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont été tués dans les combats menés depuis un mois dans la province syrienne de Deir Ezzor (est), a annoncé vendredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les combats ont été lancés par les FDS contre les dernières poches restantes de l’EI sur la rive orientale de l’Euphrate, dans la banlieue est de la province de Deir Ezzor, selon l’OSDH, basé à Londres. Les FDS, appuyées par la coalition dirigée par les Etats-Unis, engagent une offensive massive visant à chasser les terroristes de leurs derniers bastions dans la province.
La Russie appelle l’ONU à faciliter le retour des réfugiés syriens
La Russie a appelé samedi le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à intensifier leur aide pour faciliter le retour des réfugiés Syriens à leurs localités d’origine en Syrie, ont rapporté des médias russes. Le ministère russe des Affaires étrangères a précisé samedi dans un communiqué que « Moscou espère intensification des efforts du HCR et d’autres organismes internationaux pour aider à faire retourner les Syriens déplacés et à les réintégrer dans leur pays », ont ajouté même sources. La diplomatie russe a souligné, en outre, que « ce retour est devenu possible maintenant grâce aux victoires de l’armée syrienne, soutenue par les forces aérospatiales russes sur les réseaux terroristes et le retour de la sécurité dans le pays ». Le communiqué du ministère des Affaires étrangères russe a ajouté que Moscou souhaite que « le retour des Syriens déplacés leur permettra de prendre part aux opérations de reconstruction en cours, après la fin de l’éradication du terrorisme dans leur pays ». Le président russe Vladimir Poutine avait demandé jeudi dernier que l’Europe « s’implique dans le processus de retour des réfugiés en Syrie ». Lors d’une conférence de presse à Saint-Pétersbourg, le chef d’Etat russe Vladimir Poutine avait demandé que l’Europe « s’implique dans le processus de retour des réfugiés en Syrie ». Il avait également ajouté qu’il était « nécessaire de dépolitiser ce travail », et que l’approche humanitaire à Idleb « devrait viser à aider les gens », qu’ils vivent dans des territoires contrôlés par le gouvernement syrien ou par l’opposition.