Suite aux instructions données par le chef de l’Etat – Les responsables au niveau local appelés à être à l’écoute des citoyens

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Photo : @PPAgency

Les instructions données récemment par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ne laissent plus l’ombre d’un doute quant à l’obligation faite aux responsables au niveau local, qu’il soient walis, chefs de daira, président d’APC ou autre, pour qu’ils soient constamment à l’écoute des citoyens et mettre leurs préoccupations et leurs attentes au centre de toutes les politiques de développement.

Lors de ses différentes visites de travail, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, est revenu, encore une fois, sur l’importance accordée par le programme du président de la République aux attentes et aux préoccupations  citoyens dans tous les domaines. M. Bedoui a tenu à préciser que l’implantation de projets d’envergure au niveau des régions frontalières fait partie de la stratégie de développement national, assurant que le programme du président de la République vise à asseoir une nouvelle vision dans la gestion des collectivités locales, basée sur la satisfaction des préoccupations et des attentes des citoyens. Le ministre de l’Intérieur a exhorté, par ailleurs, les jeunes et les acteurs de la société civile à défendre les acquis du pays et œuvrer à la poursuite du développement avant de valoriser la grande importance qu’accorde le chef de l’Etat au développement des différentes régions du pays. En ordonnant une prise en charge meilleure et rapide des problèmes des citoyens, Noureddine Bedoui, aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt accordé par le gouvernement aux préoccupations et aux attentes des populations où qu’elles soient sur le territoire national. Tous les efforts consentis par le gouvernement vont dans le sens de la satisfaction des aspirations du citoyen, a affirmé le ministre, mettant l’accent sur les priorités de l’heure. Apres avoir salué les efforts de l’ANP dans la préservation de la sécurité et de la stabilité et la protection des frontières, M. Bedoui a indiqué que l’Etat « ne permettra à quiconque de porter atteinte à la sécurité du citoyen, à la stabilité du pays et aux acquis du peuple algérien », soulignant que l’amélioration du service public est au centre de « toutes les réformes profondes initiée par le Président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999 ». Cette démarche, a-t-il ajouté, s’est traduite par les projets et les réalisations accomplis et s’est cristallisée dans les réformes politiques et dans le dernier amendement de la Constitution qui a placé le citoyen au cœur des politiques publiques tout en l’associant dans la gestion des affaires publiques. Le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué récemment d’affirmer que l’Etat avait assuré tous les moyens nécessaires pour préserver les acquis liés à la sécurité et à la stabilité, lesquels constituent, a-t-il dit, « une ligne rouge à ne pas franchir ». « L’Etat a assuré, sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, tous les moyens nécessaires pour préserver les acquis de sécurité et de stabilité », avait indiqué M. Bedoui, tout en appelant les menaces terroristes et criminelles qui pèsent sur les frontières nationales.  Il avait réaffirmé que les acquis de sécurité et de stabilité ont été réalisés grâce à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et constituent « une ligne rouge à ne pas franchir ». Les différents corps de sécurité, dira-t-il, sont capables de préserver la sécurité et la stabilité et protéger les citoyens et leurs biens, a précisé M. Bedoui, ajoutant que la préservation de la sécurité est la responsabilité de tous et il sera procédé prochainement à la dotation de plusieurs communes de nouvelles structures de sécurité. Pour lui, le peuple algérien est à même de surmonter toutes les crises et difficultés et ne permettra à quiconque de porter atteinte à l’intégrité territoriale du pays ni à sa stabilité. Le ministre de l’Intérieur avait indiqué que le gouvernement comptait mettre en place une nouvelle stratégie de développement des régions frontalières, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique aux régions du sud du pays. Il avait précisé que cette stratégie concernera tous les domaines de développement local et que tous les moyens matériels et humains seront mobilisés à cet effet. Le premier responsable du secteur avait, par ailleurs, indiqué que l’Etat « ne restera pas les bras croisés » devant les défaillances enregistrées, arguant que la commission gouvernementale en charge du dossier veille à prendre les mesures nécessaires pour protéger les frontières du pays. Il avait alors rappelé l’existence de réseaux criminels qui exploitent les femmes et les enfants des migrants clandestins pour tenter de déstabiliser le pays et porter atteinte à sa sécurité.  Le ministre avait, en outre, salué la contribution de la population de la région, ainsi que les efforts consentis par les services de sécurité à leur tête l’Armée nationale populaire (ANP) pour la protection des frontières et la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité du pays. Déplorant l’esprit défaitiste de ceux qui s’adonnent aux critiques de ce  qu’entreprennent les autorités locales, même si l’impact positif demeure  palpable, le ministre avait appelé à favoriser la critique constructive, à  œuvrer au renforcement des moyens de rapprochement avec toutes les bonnes  volontés et à ne ménager aucun effort afin d’intensifier les contacts  avec les différentes catégories de la société à travers tous les moyens  disponibles, notamment les plus populaires.  Quant à ceux qui tentent par tous les moyens de porter atteinte aux pays  à l’intérieur et à l’extérieur et hésitent pas à tendre la main à ses  ennemis pour semer la fitna, M. Bedoui avait invité les élus locaux à rester fidèles à leurs prédécesseurs qui ont fait face à ces derniers avec professionnalisme et un sens élevé de responsabilité,  affirmant que la meilleure réponse sera de servir le pays avec abnégation  et loyauté en impliquant le citoyen dans le cadre de la concertation et le  dialogue.

T.Benslimane