Sucre après 17h: Un risque accru pour la mémoire et la maladie d’Alzheimer ?

0
411

Une consommation tardive de sucre pourrait favoriser les troubles cognitifs et accélérer le développement d’Alzheimer, selon des spécialistes.

L’alimentation joue un rôle de plus en plus scruté dans la prévention des maladies neurodégénératives, à commencer par Alzheimer. Si l’âge et la génétique restent des facteurs de risque majeurs, les habitudes de vie, notamment alimentaires, suscitent un intérêt croissant. Dernier point soulevé par des professionnels de santé : l’impact d’une consommation tardive de sucre sur le cerveau. Selon plusieurs diététiciens, l’ingestion de sucre raffiné en fin de journée – après 17h – pourrait nuire aux fonctions cognitives. Ces sucres simples, présents dans les pâtisseries, boissons sucrées ou céréales transformées, sont plus difficiles à métaboliser le soir, en raison du ralentissement du rythme biologique. L’organisme, moins apte à réguler le glucose la nuit, réagit à ces apports par une hausse du stress oxydatif et une inflammation neuronale, deux processus reconnus dans le développement de la maladie d’Alzheimer. La sensibilité à l’insuline baissant naturellement en fin d’après-midi, des pics glycémiques nocturnes peuvent altérer les performances cognitives, notamment chez les personnes âgées. D’après une diététicienne citée dans un média spécialisé, éviter les produits sucrés après 17h permettrait d’améliorer la régulation du taux de sucre dans le sang, de préserver un bon sommeil – également essentiel au cerveau – et de réduire la vulnérabilité neuronale. Parmi les aliments à limiter le soir figurent: Gâteaux et viennoiseries, nboissons sucrées, céréales industrielles, pain blanc et desserts lactés riches en sucre. À l’inverse, des options à faible index glycémique comme les fruits frais peu sucrés, les yaourts nature ou les fruits à coque sont conseillées. Les experts rappellent que ce type d’ajustement peut s’inscrire dans une stratégie plus large de prévention : pratiquer une activité physique régulière, consommer des antioxydants, favoriser un sommeil de qualité et maintenir des routines alimentaires stables. Même en l’absence de facteurs de risque génétiques, repenser ses horaires et contenus de repas pourrait donc constituer un geste simple, mais efficace, pour protéger son cerveau sur le long terme.

Neila M

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici