Sonatrach signe 5 nouveaux contrats

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Le développement de la coopération et du partenariat s’inscrit comme priorité du Groupe Sonatrach.

Le groupe témoigne de nouveau, de sa volonté d’investir davantage dans le développement de la «production nationale». Après avoir clôturé l’année 2016 en beauté avec la conclusion d’une série d’accords dont ceux avec ENI, le Groupe Cepsa, partenaire majeur dans la gestion et l’exploitation du gazoduc sous-marin Medgaz. Le groupe Sonatrach a procédé, hier, à Adrar, à la signature de cinq contrats avec des entreprises publiques pour le développement du champ gazier de Tinhert (Illizi), en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en visite en ce même jour dans la wilaya. Les contrats ont été signés par le viceprésident amont de Sonatrach, Salah Mekmouche, et les PDG, respectivement, de l’Entreprise nationale de canalisations (ENAC), de l’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP), de la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), de Cosider, et de l’entreprise nationale des travaux d’infrastructures des télécommunications et de l’énergétique (Infratele). S’exprimant à ce propos, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a rappellé que ces contrats témoignent de la continuité de Sonatrach dans «sa politique de promotion de l’outil de production nationale à travers le recours à l’expertise locale». Il dira aussi à ce propos que la Sonatrach avait décidé «d’annuler l’appel d’offres international qu’elle avait lancé pour ce projet» pour confier les travaux à des sociétés algériennes. Les contrats portent sur le développement de Tinhert, qui abrite 28 gisements d’hydrocarbures situés à ses périmètres, d’Aïn Amenas et d’Alrar Sud, détenus à 100% par Sonatrach. Et par développement on entend dire le raccordement de «50 puits producteurs sur les 154 existants du champ gazier Tinhert (wilaya d’Illizi) à travers un réseau de collecte d’une longueur cumulée de 330 km pour un délai fixé de 20 mois». Grâce à ce raccordement la production augmentera de 10 millions de m3 /jour (3,5 milliards de m3 /an) de ce champ à la fin 2019. Ces quantités seront traitées au niveau des installations déjà existantes au niveau du complexe Ohanet. En 2025, l’on s’attend à ce que le plateau de production du champ Tinhert atteigne une capacité de «27 millions de m3 /j, soit 10 milliards de m3 /an, des volumes traités aussi bien au niveau des installations déjà existantes à l’Ohanet (13 millions m3 /j) que celle d’Alrar (14 millions m3 /j) ». Ce projet permettra de rallonger la durée de vie des complexes de gaz d’Ohanet et d’Alrar au-delà de 2040.