Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a eu une activité intense lors de sa participation à Pékin au sommet Chien-Afrique, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans l’amorce de la coopération Chine-Afrique.
Ainsi, M. Ouyahia a reçu les chefs d’entreprises chinoises présentes en Algérie dans l’objectif de procéder à une évaluation de l’état de la mise en œuvre des projets en cours de réalisation en Algérie, en partenariat entre l’Algérie et la Chine. Il s’agit, entre autres des représentants d’entreprises chinoises, de l’Entreprise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) qui assure la construction de la Grande Mosquée d’Alger. L’accent a été mis, à cet effet, sur l’importance du parachèvement de ce projet dans les délais requis, rappelant aussi que cette société est également impliquée dans le projet du Port centre. Avec le chef de l’Entreprise China International Trust Investment Corporation (CITIC) engagée dans la réalisation du Projet d’exploitation et de transformation du phosphate dans l’Est du pays, M. Ouyahia a mis en exergue « la dimension stratégique » de ce projet, en ce qu’il est de nature à « apporter une contribution substantielle à l’économie nationale ». Le président de l’entreprise CITIC a, dans ce cadre, réitéré tout l’intérêt porté à ce projet important tout comme l’engagement de l’Entreprise pour sa réalisation. M. Ouyahia a également reçu le Président de l’Entreprise chinoise China Railway Construction Corporation Limited (CRCC) impliquée dans différents programmes de construction, notamment d’infrastructures routières et ferroviaires. L’échange a porté sur la réalisation des projets en cours ainsi que sur la mise en place de partenariats avec des sociétés algériennes. A rappeler que M. Ouyahia avait souligné dans son allocution au 3ème FOCAC que « la contribution des entreprises chinoises à la réalisation des vastes programmes algériens de développement est supérieure à 10 milliards de dollars chaque année ». Le Premier ministre a reçu également le Haut Représentant de l’Union africaine pour les relations Union européenne-UA post-2020, Carlos Lopez. La rencontre a donné lieu à un échange de vues sur la position africaine commune qui doit servir de socle de référence pour la partie africaine dans le cadre de ses discussions avec l’UE ainsi que sur les négociations qui devront aboutir à un renouvellement de l’Accord de Partenariat Afrique- Caraïbe-Pacifique post 2020. Dans on intervention lors des travaux de ce sommet, M. Ouyahia avait souligné le « rôle pionnier » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans l’amorce de la coopération Chine-Afrique, ajoutant que l’intérêt particulier que portait l’Algérie pour ce cadre de coopération découlait de son « appréciation positive de la coopération avec la Chine et de son attachement ferme à tout ce qui se rapporte au devenir de l’Afrique ». Il avait également rappelé le rôle du NEPAD, dont le Président Abdelaziz Bouteflika est l’un des initiateurs, et qui a pu doter l’Afrique d’un cadre d’élaboration d’une « démarche intégrée de développement et d’interaction » avec ses partenaires. Dans le même sillage, le Premier ministre a rappelé l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui constitue, quant à lui, une « feuille de route opérationnelle » pour la réalisation et l’accélération du développement de l’Afrique. A cet égard, M. Ouyahia a indiqué que l’Algérie travaillait « intensément » à la concrétisation de cet Agenda continental notamment à travers trois projets majeurs, à savoir la route transsaharienne, désormais finalisée en Algérie et que le Port-Centre en cours de réalisation en partenariat avec la Chine valorisera davantage encore, le projet de gazoduc Alger-Lagos dont les études sont bien avancées ainsi que la liaison fibre-optique entre l’Algérie, le Niger, le Mali, le Nigeria et le Tchad qui densifiera les liens à travers la région sahélo-saharienne. M. Ouyahia s’est félicité des perspectives qu’offre la Zone africaine de Libre échange continentale africaine, créée en mars dernier, et qui est de nature à dynamiser le commerce interafricain. « Ce sont là les atouts solides avec lesquels l’Afrique dialogue désormais d’une seule voix avec les autres régions du monde en matière de partenariat pour le développement » a-t-il souligné. Le Premier ministre a, en outre, exprimé l’attachement de l’Algérie à tout ce qui est en lien avec le devenir du continent africain, estimant que cette conviction constitue l’une des motivations de l’Algérie pour la coopération sino-africaine. L’autre motivation forte de l’Algérie envers la coopération sino-africaine « découle de notre attachement à tout ce qui se rapporte au devenir de l’Afrique », a déclaré M. Ouyahia, ajoutant dans ce sens, qu’après avoir « accompli son devoir de solidarité pour la libération quasi-totale de l’Afrique, l’Algérie s’est investie aux côtés des autres pays africains dans le chantier communautaire du développement du continent ». Il a ajouté que « le NEPAD, dont l’Algérie est l’un des initiateurs, a doté l’Afrique d’un cadre d’élaboration d’une démarche intégrée de développement ». M. Ouyahia a souligné que l’Agenda africain 2063 « constitue, quant à lui, une feuille de route opérationnelle pour la réalisation de ce développement continental », notant également que « la récente création de la Zone africaine de Libre échange dynamisera, sans doute, le commerce africain ». Il a souligné que « ce sont là les atouts solides avec lesquels l’Afrique dialogue désormais d’une voix avec les autres régions du monde en matière de partenariat pour le développement », ajoutant que l’Afrique « déterminée à faire aboutir son développement à l’horizon 2063 a besoin du soutien concret des ses partenaires à travers le monde ». M. Ouyahia a expliqué qu’il « s’agit d’abord de la route transsaharienne désormais finalisée dans sa partie algérienne et que valorisera encore davantage le Port-Centre que l’Algérie réalise en partenariat avec la Chine ». Il s’agit ensuite, a ajouté M. Ouyahia, du projet de gazoduc Alger-Lagos dont les études sont bien avancées, soulignant qu’il s’agit enfin de la liaison fibre-optique entre l’Algérie, le Niger, le Mali, le Nigeria et le Tchad, qui densifiera les liens à travers la région sahélo-saharienne.
T.Benslimane