Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a présidé, hier, une réunion ministérielle du Conseil de la paix et de la sécurité (CPS,) de l’Union africaine (UA), consacrée à l’examen des développements de la situation au Mali.
«Boukadoum a présidé hier une réunion ministérielle du CPA de l’UA sur la situation au Mali, avec la participation de plusieurs ministres des Affaires étrangères des Etats membres du conseil et des responsables de haut niveau de l’UA, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Organisation des Nations unies (ONU)». Les participants à cette rencontre «ont abordé les développements de la situation sécuritaire et politique au Mali ainsi que la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger (APR)». Les intervenants ont salué, à cette occasion, les efforts de l’Algérie en sa qualité d’Etat pionnier de la médiation internationale et présidente du Comité de suivi de l’accord, ainsi que ses initiatives visant à amener les parties maliennes à respecter leurs engagements contenus dans la feuille de route signée en décembre 2020». La réunion a été sanctionnée par une série de recommandations portant notamment sur la nécessité de «relancer le rôle de l’UA dans l’accompagnement et le soutien des autorités maliennes en vue d’assurer le succès des échéances électorales de l’année prochaine, d’inciter les parties maliennes à appliquer toutes les clauses de l’APR, notamment celles liées au déploiement des unités de l’armée reconfigurée et de la police régionale, et de lancer les projets éligibles au financement par le Fonds de développement durable pour les régions du Nord. Dans leurs recommandations, les participants ont également affirmé «leur soutien à la République du Mali dans ses efforts de lutte contre le terrorisme, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’adopter une approche globale pour traiter les causes profondes de ce phénomène».
Ali Guendouz / Ag.