Le Salon international de l’alimentation (SIAL 2018) se déroulera du 21 au 25 octobre prochain à Paris, avec une forte participation algérienne attendue, ont indiqué les organisateurs du pavillon de Algérie a cet événement international spécialisé.
La Société algérienne des foires et expositions (Safex), organisatrice du pavillon Algérie au SIAL et les promoteurs du salon ont enregistré une forte demande de participation des entreprises algériennes à l’événement, a affirmé le promoteur de SIAL en Algérie, Nabil Bey Boumezrag, avec 64 demandes de participation dans les secteurs de l’épicerie fine, les Fruits et Légumes, les Produits sucrés et Biscuiterie et la Panification fine. «Nous avons enregistré une forte demande de participation (..), les autorités concernées (ministère du Commerce et la Safex, ndlr) travaillent à obtenir un plus grand espace pour le pavillon Algérie,» a expliqué Bey Boumezrag .
Au cours de la dernière édition en 2016, 20 exposants avaient représenté l’Algérie à l’événement de la capitale française qui a enregistré par moins de 700 visiteurs professionnels nationaux. A noter que le SIAL fait partie d’un réseau mondial décliné dans plusieurs pays, le plus important se tenant à Paris. «Le SIAL de Paris est le rendez-vous agroalimentaire incontournable, une plateforme d’échange et un baromètre des tendances mondiales de l’agroalimentaire», a soutenu Bey Boumezrag, ajoutant que ce rendez-vous constitue une «importante occasion» pour les entreprises algériennes de prospecter de nouveaux marchés à l’international. Dans le cadre de son soutien destiné à l’export, 80% des charges liées à la participation au SIAL sont subventionnées par l’Etat, a rappelé le même responsable. A noter que 21 secteurs d’activité seront présents sur 27 hectares dans cette nouvelle édition 2018, qui regroupera 60 000 visiteurs et 7200 exposants venus de 109 pays. L’événement, a encore fait savoir Bey Boumezrag , intervient dans un contexte où le marché alimentaire mondial est en pleine croissance poussé par une population mondiale qui augmentera de 30% et une demande alimentaire qui connaîtra une hausse de 60 à 70% d’ici 2050, selon les chiffres des différentes études.