
Le Bureau des médias dans la bande de Ghaza a déclaré mardi que sur les 6.600 camions d’aide attendus chaque jour dans l’enclave palestinienne, il n’y en a eu que 980 qui sont entrés depuis le début du cessez-le-feu le 10 octobre, après deux ans d’agression sioniste. Dans un communiqué de presse repris par des médias, le Bureau a indiqué que « les convois comprenaient 14 camions transportant du gaz de cuisine et 28 camions chargés de carburant diesel pour les boulangeries, les générateurs, les hôpitaux et d’autres secteurs critiques, alors que sévit une pénurie grave de produits de première nécessité dont dépendent les habitants pour leur vie quotidienne ». Il a ajouté que « le nombre moyen de camions entrant quotidiennement dans la bande de Ghaza depuis le début du cessez-le-feu n’était qu’un peu plus de 89, contre 600 attendus chaque jour », une situation décrite par le bureau comme « une asphyxie continue, une famine et un chantage humanitaire pratiqués par l’occupation contre plus de 2,4 millions de citoyens à Ghaza ». Le communiqué a avert i que « les approvisionnements limités ne répondent même pas aux besoins humanitaires et vitaux minimums », exhortant à un « afflux immédiat et régulier d’au moins 600 camions par jour, comprenant de la nourriture, des fournitures médicales, des articles de secours, du carburant et du gaz de cuisine, afin d’assurer les conditions de base pour la survie ». Le Bureau a réaffirmé, d’autre part, que « les agences gouvernementales locales restaient prêtes à coordonner leurs efforts pleinement avec les organisations humanitaires et de secours internationales pour faciliter l’entrée de l’aide et en assurer une distribution équitable dans tous les gouvernorats et installations vitales de la bande de Ghaza ».





