Une fresque artistique retraçant le parcours, le combat, la résistance et le sacrifice de la martyre Malika Gaïd, présentée pour la première fois, lundi soir, sur les planches de la salle de spectacles de la maison de la culture Houari-Boumediene de Sétif, a tenu le public en haleine durant plus d’une heure. L’assistance, fort nombreuse, s’est trouvée plongée dans la vie combattante de cette jeune fille d’un peu plus de 20 ans, infirmière de son état, obnubilée par l’indépendance de son pays, qui rejoignit les maquis de la Révolution en 1956 où elle lutta les armes à la main avant de tomber, le 26 juin 1958, au champ d’honneur, près de M’Chedallah, sur le territoire de l’actuelle wilaya de Bouira.