La session exceptionnelle du Bac qui se déroulera du 13 au 18 juillet sera marquée par un dispositif sécuritaire plus que renforcé. Outre en effet la gendarmerie nationale, la police a ficelé un plan spécial devant garantir l’acheminement des sujets et le bon déroulement de l’examen, comme indiqué, hier, lors du forum de la Direction Générale de la Sûreté Nationale.
Selon le sous-directeur des édifices publics et des représentations diplomatiques de la DGSN, toutes les mesures ont été prises pour assurer le « bon » déroulement et la « sécurisation » de cet examen, soit la même chose que lors de la première session de juin et le dispositif en question comprend des mesures sécuritaires de grande importance visant à « garantir » la fluidité routière et à « faciliter » le trafic au niveau des grands axes menant vers les centres d’examen ». Le commissaire principal, Khatir Rezk Allah, a révélé à ce sujet la mobilisation de près de 10.000 policiers tout au long de cette période et précisé que 1.752 policiers seront réquisitionnés au niveau des 293 centres d’examen, le reste, soit 8.000 policiers seront dispatchés entre les 70 centres de correction, les 51 centres d’impression des sujets et les 18 centres de conservation. « Au total, ce sont quelque 432 centres qui seront sécurisés par nos éléments », a-t-il assuré en relevant que la surveillance des sites est assurée H24 pas 12 policiers dans chaque centre suivant le système de rotation 3X8.
Cependant, le fait marquant de ce dispositif demeure sans conteste le recours au transport aérien pour acheminer les sujets de l’examen. Ainsi, la DGSN a mobilisé pour la circonstance 30 pilotes d’hélicoptères et programmé 15 vols. Comptant sur l’appui du ministère de la Défense nationale, les hélicoptères prendront leur envol vers l’Est, l’Ouest et le Sud depuis l’aéroport militaire de Boufarik. « L’équipage sera composé de deux policiers, deux gendarmes ainsi qu’un représentant du ministère de l’éducation », a souligné le sous-directeur des édifices publics et des représentations diplomatiques de la DGSN, qui affirme que les sujets seront ensuite transportés vers les directions de l’éducation sous haute surveillance. En plus des différents services de sécurité qui assureront comme chaque année la sécurisation des sujets et des centres d’examen, des équipes spécialisées dans la lutte contre la cybercriminalité sont mises en pour prêter main forte au reste du dispositif. L’autre mission qui leur sera dévolue est de surveiller les activités des utilisateurs des réseaux sociaux et de prévenir toute tentative de fuite des sujets en un temps réel. Il est à rappeler que l’examen du bac concerne 104.036 candidats qui examineront dans 293 centres d’examen à travers le territoire national.