Les travaux d’un séminaire international sur la Révolution algérienne dans sa dimension africaine intitulé « l’Algérie et l’Afrique… une mémoire commune, un sort commun et un avenir prometteur » ont débuté, mardi à Alger, avec la participation de plusieurs délégations africaines et d’experts algériens et étrangers.
L’évènement de deux jours (23 et 24 juillet) a été ouvert sous la présidence du ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, en présence de membres du gouvernement, de membres du corps diplomatique accrédité en Algérie et de représentants d’organisations nationales. Organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayant-droits en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger avec la collaboration de l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne à l’étranger, le séminaire se veut être une halte à même de mettre en avant la dimension africaine de la Révolution algérienne. Ce séminaire international rappellera également que l’Algérie a été et demeure la Mecque des révolutionnaires à l’échelle africaine et mondiale, étant engagée constamment à la réalisation des objectifs de l’intégration africaine en s’appuyant sur la mémoire commune pour poursuivre le processus d’édification et de développement en vue d’un avenir meilleur en Afrique. L’évènement évoquera, en outre, la mémoire africaine commune en mettant en avant les relations historiques entre l’Algérie et l’Afrique, dans l’ambition de démontrer que le continent constitue l’espace idoine pour exercer sa diplomatie et son action étrangère. À l’ordre du jour du séminaire, plusieurs communications seront données et ayant essentiellement pour intitulés « les liens communs dans le processus d’édification africain », « les opportunités et les initiatives de partenariat pour construire un développement durable » et « l’Algérie: modèle de concrétisation des aspirations africaines ». Avant l’entame des travaux du séminaire, la délégation officielle et les participants ont suivi un documentaire sur la dimension africaine de la Révolution algérienne.
… Et reçoit les délégations participant au Séminaire
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a reçu, lundi soir au siège du ministère, les délégations africaines participant au Séminaire Dans son allocution , le ministre a affirmé que «partant de l’intérêt porté par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la mémoire nationale, le Gouvernement a mis en place des programmes spécifiques dédiés à la mémoire nationale des Algériens, commune à plusieurs peuples épris de liberté et prônant l’anticolonialisme», estimant que «le thème du séminaire Algérie-Afrique, une mémoire commune, un seul destin et un avenir prometteur+, reflète la mémoire en partage entre les pays africains, qu’il nous appartient, de par notre appartenance au continent, de la préserver». «L’Algérie qui a accueilli par le passé plusieurs grands leaders africains, accueille aujourd’hui leurs descendants dans ce séminaire pour maintenir ces liens», a-t-il dit, soulignant que «l’Algérie est soucieuse de développer ses relations avec le continent africain pour s’assurer un avenir radieux et relever les défis auxquels nous sommes confrontés, notamment les tentatives d’étouffer toute dynamique de développement durable sur le continent africain». Pour ce faire, «il importe de mettre en place des stratégies consensuelles au niveau du continent», a soutenu le ministre, rappelant, dans ce contexte, l’orientation du président de la République vers l’établissement de projets stratégiques importants dans divers domaines, en particulier dans le secteur économique. Pour sa part, M. Guy Patrice Lumumba, fils du Premier ministre de la République démocratique du Congo, Patrice Lumumba, a exprimé dans son intervention sa fierté d’être en Algérie. Mme Nkrumah Samia Yaba Christina, fille de l’ancien président ghanéen Kwame Nkrumah, a, quant à elle, appelé à œuvrer pour la libération de l’Afrique de toutes les formes d’occupation dans tous les domaines et à réaliser un essor économique, d’autant que le continent dispose de richesses et de ressources naturelles importantes, a-t-elle dit. Le vice-doyen de la Faculté des Lettres de l’Université du Tchad, M. Attié Djouid Djar-Alnabi, qui a étudié en Algérie, a souligné, pour sa part, l’impact positif de la Révolution algérienne sur le continent, précisant qu’«elle a été un modèle pour tous les peuples du continent».