La perte de cheveux est due à de nombreux facteurs. Dans une récente étude publiée dans la revue Nutrition and Health, des chercheurs mettent en avant la consommation de boissons sucrées et son lien avec l’alopécie.
Qu’il s’agisse d’une perte de cheveux minime ou conséquente, les personnes concernées sont souvent peu rassurées face à l’apparition de cette pathologie. Plusieurs facteurs peuvent être mis en cause et, bien souvent, les scientifiques évoquent le stress. Cependant, une étude publiée dans la revue Nutrition and Health le 21 août 2025 met en avant d’autres causes qui seraient responsables de la perte de cheveux (source 1). Parmi elles, les résultats soulignent qu’une consommation élevée de boissons sucrées est positivement corrélée à la chute de cheveux, en particulier chez les hommes. Pour approfondir leurs travaux, les chercheurs ont synthétisé les preuves issues de 17 publications évaluées par des pairs. Ils se sont appuyés sur plus de 61 332 participants afin de mieux comprendre les effets de l’alimentation sur la santé des cheveux. La majorité de ces participants étaient des femmes (environ 97 %). Les analyses révèlent que la vitamine D était le sujet d’investigation le plus fréquent parmi les études étudiées. Les résultats étaient souvent cohérents : un niveau plus faible de vitamine D était généralement associé à une fréquence plus élevée d’alopécie areata (forme auto-immune de perte de cheveux) et d’alopécie androgénétique (calvitie).
Le sucre, responsable de la chute de cheveux ?
Pour déterminer si la consommation de sucre entraîne une perte de cheveux plus importante, les chercheurs se sont appuyés sur une étude transversale chinoise menée auprès de 1 028 jeunes hommes. Celle-ci a révélé qu’une consommation excessive de boissons sucrées — plus de 3 500 ml par semaine — augmenterait considérablement le risque de chute de cheveux. Ainsi, les scientifiques soulignent que limiter les boissons sucrées peut contribuer à prévenir la perte capillaire. Ils expliquent que la consommation de boissons sucrées ou d’aliments transformés riches en sucre constitue un facteur indirect lié à la chute de cheveux. Le sucre stimule en effet une sécrétion excessive de sébum, favorisant la croissance microbienne sur le cuir chevelu. Cela exacerbe l’irritation et l’inflammation, contribuant ainsi à la chute de cheveux. En comprenant que certaines boissons ou aliments sucrés jouent un rôle dans l’apparition de l’alopécie chez certaines personnes, il est important de se demander comment éviter ce problème. L’étude souligne l’importance des facteurs alimentaires et nutritionnels dans le maintien de la santé capillaire. Les chercheurs suggèrent qu’un apport équilibré en nutriments et en aliments spécifiques pourrait influencer positivement la santé des cheveux. Un régime comprenant des protéines, des produits à base de soja, des légumes crucifères et certains compléments alimentaires pourrait contribuer à réduire la chute et à améliorer la densité capillaire. En dehors de l’alimentation, il est aussi essentiel de réduire le stress, car un excès de celui-ci peut accentuer la perte de cheveux. Enfin, comme toute autre partie du corps, les cheveux doivent être protégés du soleil : une exposition excessive aux ultraviolets (UV) les abîme. Le port d’une casquette ou d’un chapeau est alors recommandé.






