L’Algérie est parvenue, au cours des quinze dernières années à mettre à profit son immense potentiel en matière de croissance et de développement», a indiqué la Banque mondiale dans un communiqué. D’ après Hafez Ghanem, vice-président de la BM pour la région Mena, cité par le communiqué, une avancée particulière est constatée. Il s’agit des efforts consentis par l’Etat algérien pour la réduction du taux de pauvreté. Il faut toutefois au pays de capitaliser ces avancées pour «instaurer une société plus productive et innovante». Pour cela, le pays peut compter sur le soutien de la BM. «Alors que nous avons accompagné les programmes de réforme de pays aussi divers que la Pologne, le Kazakhstan et le Viêt Nam, nous aspirons à mobiliser cette expertise mondiale pour soutenir les objectifs poursuivis par l’Algérie en vue de poser les bases d’une croissance futur durable», a indiqué le responsable à ce propos. Il est à rappeler que le vice-président est actuellement en visite de trois jours en Algérie. Ce séjour permettra à l’expert de rencontrer plusieurs membres du gouvernement ainsi que le gouverneur de la Banque d’Algérie, précise le communiqué de la BM. Les discussions porteront sur les progrès jusqu’ici accomplis par le pays et des domaines dans lesquels la Banque a apporté un appui technique à l’Algérie, notamment pour ce qui est de l’amélioration des systèmes de protection sociale et l’objectif de long terme visant à réduire la dépendance du pays aux hydrocarbures et à diversifier son économie pour stimuler la croissance et la création d’emplois, a indiqué la même source. Il sera également question de l’apport d’un soutien supplémentaire de la part de la Banque, à l’Algérie pour «l’aider à atteindre ses objectifs ». Le viceprésident s’entretiendra également avec le wali d’Alger. Les deux parties, informe le communiqué, évoqueront lors de leur rencontre les «enjeux liés à l’essor rapide des villes algériennes et les mesures prises pour y faire face» ainsi que pour appréhender les perspectives de développement du secteur privé. A rappeler que le portefeuille du groupe de la Banque mondiale en Algérie comprend 10 projets d’Assistance technique remboursable (ATR) portant sur de divers secteurs. Comme indiqué, il s’agit de «l’amélioration du climat des affaires, développement de l’agriculture, renforcement des capacités statistiques pour accroître l’efficacité des systèmes de sécurité sociale». Pour ce qui est de l’ATR, c’est un instrument par lequel des pays nonemprunteurs comme l’Algérie et les pays du Golfe «engagent une coopération avec la Banque internationale pour la reconstruction (BIRD) et la Société financière internationale (SFI), deux institutions spécialisées du groupe de la Banque mondiale».