La stabilité du pays chèrement retrouvée grâce à la politique de réconciliation nationale initiée et mise en œuvre par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et pour laquelle le peuple algérien a payé un lourd tribut et consenti de grands sacrifices, doit être préservée et défendue.
Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui continue de sillonner les différentes wilayas du pays dans le cadre du suivi d’exécution des projets inscrits au titre du programme du chef de l’Etat, n’a eu de cesse de le répéter, en affirmant que le peuple algérien « n’est pas prêt à hypothéquer la souveraineté et la stabilité pour lesquelles il a payé un lourd tribut ».
Lundi dernier, il a lancé devant les représentants de la société civile de la wilaya de Batna : « Vous avez tous conscience des dangers de la division, la valeur de la sécurité et de la stabilité et ainsi que le rôle crucial de celui qui a pensé les plaies et dissipé les rancœurs grâce à la politique de la réconciliation nationale ».
Et d’ajouter que le peuple algérien « sage , intelligent et conscient de son intérêt, n’est pas prêt à hypothéquer la souveraineté et la stabilité pour lesquelles il a payé un lourd tribut ». Il a également précisé que l’espace démocratique voulu par les hautes autorités du pays « doit être investi pour l’échange des idées au service du développement et du progrès de l’Algérie ».
Le premier ministre a appelé, dans ce sillage à donner rendez-vous à l’Algérie lors de la prochaine échéance pour « réitérer l’amour que nous lui portons et montrer notre disponibilité à continuer à la servir à travers une ligne nationaliste authentique ».
Soulignant, par ailleurs, qu’aujourd’hui plus d’un tiers des Algériens son nés après 2000, il a indiqué que pour cette génération, la sécurité et la stabilité « vont de soi tout autant que la disponibilité des services publics et des produits de consommation et elle ne s’imagine pas vivre sans technologies de l’information et de la communication », estimant que cela est « légitime et normal ».
« Cette évolution, forte et accélérée, des indicateurs nationaux de développement humain est une source de fierté pour notre pays et nous nous en félicitons évidemment, mais elle nous engage, par ailleurs, à œuvrer à la préservation du niveau de vie atteint par les Algériens en étant conscients des mutations en cours dans la société et de la nécessité de s’y adapter » a-t-il ajouté.
Il a estimé que l’amélioration des conditions de la société « est tributaire de l’adhésion de tout un chacun et de la primauté de l’intérêt général sur les individualismes », affirmant que l’Etat « se doit de rétablir la confiance du citoyen et asseoir des règles simples et justes qui s’appliquent dans la transparence et sans exclusive ».
Le premier ministre a, en outre, l’accent sur l’unité du peuple algérien dans le cadre de son identité nationale fondée sur « la fierté de l’Amazigh, la grandeur d’âme de l’Arabe et la sagesse des enfants du Sahara ».
Il a rappelé avoir évoqué récemment les fondements de la personnalité algérienne, ajoutant que « nous voilà aujourd’hui dans un autre bastion de l’identité nationale et je suis fier d’être parmi vous et je le redis haut et fort ».
Il a affirmé, dans ce sens qu’il s’agit de « qualités que nous retrouvons en son Excellence, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui m’a demandé de vous transmettre, ainsi qu’à tous les généreux habitants de cette wilaya, ses cordiales et chaleureuses salutations ».
« Il s’agit pour nous de rapprocher l’Etat du citoyen et non pas l’inverse. Ce principe se concrétisera davantage à la faveur de l’installation des wilayas déléguées dans les Hauts plateaux et de l’entrée en vigueur du nouveau découpage administratif », a soutenu le premier ministre.
Encourager les secteurs créateurs de richesse
M. Sellal a affirmé que les réalisations dans nombre de secteurs économiques « sont très encourageantes avec l’émergence d’un produit national de qualité répondant aux normes de compétitivité lui permettant de couvrir le marché algérien et de s’orienter même vers l’exportation », précisant cependant que « cette dynamique positive nécessite soutien et appui en veillant constamment à la création de la richesse et la modernisation de l’économie nationale ».
Le premier ministre a indiqué que depuis presque trois années, le monde est confronté à la crise pétrolière face à laquelle « nous avons choisi la voie difficile, la voie du labeur, de la production et de la diversification de l’économie en dépit des solutions de facilité proposées par de nombreux experts comme le renoncement aux acquis sociaux ou le recours à l’endettement ».
« Si ce choix avait été posé à Benboulaid, Ben Batouche et Ali N’mer, Paix à leurs âmes, je demeure convaincu qu’ils auraient opté pour la même démarche que leur frère, le Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, qui refuse de compromettre l’avenir des générations futures et de faire basculer l’Algérie dans la spirale de la dépendance extérieure », a soutenu M. Sellal.
« Nous voulons préserver nos acquis sur la voie de l’édification de la patrie et espérons réaliser davantage dans le cadre de la justice sociale et d’une économie libre de toute dépendance aux richesses naturelles », a-t-il ajouté.
Soulignant que les réalisations dans nombre de secteurs économiques sont très encourageantes avec l’émergence d’un produit national de qualité « répondant aux normes de compétitivité lui permettant de couvrir le marché algérien et de s’orienter même vers l’exportation », il a estimé que « ce sont là les premiers jalons d’une économie algérienne émergente ».
« Nous sommes tout aussi conscients de la rude concurrence entre les Etats et les grandes compagnies internationales pour drainer les investissements extérieurs directs et accéder aux marchés mondiaux. Nous sommes déterminés avec les cadres et les jeunes à mener cette bataille et à l’a remporter », a fait savoir le premier ministre.
En effet, dira-t-il, « nous ne voulons plus voir des bateaux accoster nos ports chargés de produits importés et les quitter vides ».
Par ailleurs, M. Sellal a indiqué que l’amélioration de la performance des banques et la hausse des dépôts bancaires et de l’investissement participatif local » sont incontestablement des facteurs à même de renforcer la confiance des investisseurs et des entrepreneurs ».