Séismes en Turquie: 31 974 morts a annoncé l’AFAD

0
307

Le bilan du violent séisme qui a frappé la Turquie le 6 février, est passé, mardi matin, à 31 974 morts, a annoncé l’AFAD, organisme public turc de gestion des catastrophes, dans un nouveau bilan.

Un précédent bilan faisait état de 31 643, selon l’AFAD, citée par l’agence Anadolu. Le 6 février à l’aube, un tremblement de terre de magnitude 7,7 sur l’échelle de Richter a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, suivi quelques heures plus tard d’un autre séisme d’une magnitude de 7,6 et de violentes répliques, qui ont causé d’énormes pertes en vies humaines et d’importants dégâts dans les deux pays.

«Plus de 81 000 blessés ont survécu au tremblement de terre», déclare Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que plus de 81 000 blessés avaient survécu au tremblement de terre qui a frappé le sud du pays et la Syrie à l’aube du 6 février. Erdogan a déclaré à cet égard : «Plus de 81 000 blessés ont survécu au tremblement de terre, et une grande partie d’entre eux ont quitté les hôpitaux après avoir reçu des soins». Le président turc a ajouté que la catastrophe du tremblement de terre montrait une fois de plus l’importance de la solidarité internationale. Il a remercié tous les pays amis et frères qui ont tendu la main et soutenu les efforts de secours de la Turquie face aux effets du tremblement de terre. A l’aube du 6 février, un tremblement de terre de 7,7 degrés a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, suivi d’un autre quelques heures plus tard avec une magnitude de 7,6 et des centaines de répliques violentes, qui ont fait d’énormes pertes en vies humaines et en biens dans les deux pays. Le bilan du violent séisme qui frappé la Turquie, est passé, mardi matin, à 31 974 morts, a annoncé l’AFAD, organisme public turc de gestion des catastrophes.

Réunion d’urgence du Conseil de sécurité  sur l’aide humanitaire en Syrie

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira, lundi, à huis clos pour discuter de la situation humanitaire en Syrie après le séisme. Lors de cette réunion privée demandée par la Suisse et le Brésil, en charge de ce dossier, le chef humanitaire de l’agence de l’ONU Martin Griffiths, qui s’est rendu sur le terrain en Turquie et en Syrie ce week-end, présentera une évaluation de la situation aux membres du Conseil. «Nous devons ouvrir plus de points de passage et apporter de l’aide plus vite» en Syrie, a-t-il écrit sur Twitter. Avant le séisme qui a frappé la Syrie et la Turquie, la quasi-totalité de l’aide humanitaire cruciale pour plus de 4 millions de personnes vivant dans les zones du nord-ouest de la Syrie était acheminée à partir de la Turquie par le point de passage de Bab Al Hawa. L’acheminement de l’aide par Bab Al Hawa, interrompue par le séisme, a pu reprendre, mais les appels à ouvrir d’autres points de passage transfrontaliers se multiplient. «Les populations des zones touchées comptent sur nous (…) Nous devons voter immédiatement sur une résolution répondant à l’appel de l’ONU d’autoriser l’ouverture de nouveaux points de passage transfrontaliers pour acheminer l’aide humanitaire», a déclaré, dimanche, dans un communiqué l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, évoquant deux points de passage supplémentaires. «Nous n’avons pas commencé à discuter d’une résolution, mais je suis sûre que nous le ferons», a indiqué, lundi, l’ambassadrice de Malte, Vanessa Frazier, qui préside le Conseil en février. «Nous faisons notre travail», a-t-elle assuré, interrogée sur les critiques accusant le Conseil de lenteur. «Il n’y a aucun sens pour nous à se réunir sans les informations» venant du terrain, a-t-elle ajouté, reprenant l’argumentation de la Suisse et du Brésil qui avaient la semaine dernière indiqué vouloir entendre Martin Griffiths avant de discuter de la question.

Ouverture de deux points de passage  entre la Syrie et la Turquie  pour acheminer l’aide humanitaire

Deux passages frontaliers entre la Syrie et la Turquie ont été ouverts pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire internationale aux personnes touchées par le double tremblement de terre dans les villes syriennes, ont rapporté, mardi, des médias. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé qu’un accord avait été conclu pour utiliser les points de passage «Goban Bey» et «Ongopinar» dans le sud de la Turquie.

Le chef de l’ONU a souligné l’urgence de livrer de la nourriture, de fournir des soins de santé, une protection, un abri, des fournitures d’hiver et d’autres articles essentiels aux millions de personnes touchées par le tremblement de terre. Il a indiqué, à ce propos, que le gouvernement syrien avait accepté d’utiliser deux nouveaux points de passage de la Turquie vers la Syrie afin de pouvoir fournir une aide humanitaire après le tremblement de terre.

Le SG de l’ONU a expliqué que l’ouverture de ces deux points de passage permettra l’acheminement d’une aide plus importante et plus rapide. Selon des responsables locaux, au nord de la Syrie, la première aide de l’ONU entrera en Syrie dans la journée depuis le point de passage d’Ongopinar. A l’aube du 6 février courant, un tremblement de terre de 7,7 degrés a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, suivi d’un autre, quelques heures plus tard, d’une magnitude de 7,6 et des centaines de répliques violentes, qui ont causé d’énormes pertes en vies humaines et en biens dans les deux pays.