Sécurité sociale: Haddam installe le Conseil national de l’hygiène, de sécurité et de médecine du travail et la commission nationale des maladies professionnelles

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Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, Hassan Tidjani Haddam, a procédé, dimanche à Alger, à l’installation du Conseil national de l’hygiène, de sécurité et de médecine du travail et de la Commission nationale des maladies professionnelles.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre a souligné que «l’installation de ces deux organismes s’inscrit dans le cadre d’un effort national à travers lequel les autorités publiques veillent à assurer un climat propice», ajoutant que la création et la dynamisation de tels cadres renforceront les mécanismes de coordination pour assurer le contact direct entre les différents intervenants.

Cette installation contribue à la mise en place de mécanismes pour «améliorer la prévention et la sécurité professionnelles, à travers la présentation de propositions et l’élaboration de rapports pour asseoir des mécanismes nationaux modernes et adaptés aux différentes activités professionnelles». «L’Algérie dispose d’un système complémentaire en matière de textes législatifs et organisationnels ainsi que plusieurs politiques et programmes gouvernementaux qui englobent la formation et l’orientation en matière de sécurité et de santé professionnelles qui veillent à protéger les salariés des risques d’accidents de travail et des maladies professionnelles«, a déclaré le ministre. Pour rappel, le Conseil national hygiène, de sécurité et de médecine de travail est chargé de participer, par des recommandations et des avis, à la définition de la politique nationale de prévention des risques, selon l’article 27 de la loi N° 88-07 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail. La Commission des maladies professionnelles a pour mission de proposer et de donner son avis sur la liste des maladies présumées d’origine professionnelle. Elle est également chargée de définir les travaux susceptibles d’engendrer ces pathologies, ainsi que la durée d’exposition aux risques correspondant à ces tâches. Elle compte des experts représentant les entreprises concernées ainsi que des représentants des travailleurs et des employeurs, selon les dispositions de la loi 38-13 relative aux accidents de travail et maladies professionnelles.