Le général Ghali Belkecir, Commandant de la Gendarmerie nationale (GN), a souligné lundi à Alger, l’importance d’établir un « partenariat stratégique » avec tous les secteurs concernés par la sécurité et la protection des infrastructures vitales conformément aux « plus hauts standards de qualité ».
S’exprimant à l’ouverture d’une rencontre nationale sur « la problématique des accidents touchant les établissements classés en Algérie », M. Belkecir a indiqué que ces accidents, généraient d’importants dégâts économiques et écologiques outre les pertes humaines et matériels », mettant en avant l’importance d’établir un « partenariat stratégique » avec tous les secteurs concernés par la sécurité et la protection des structures vitales conformément aux plus hautes normes de qualité en matière de performance institutionnelle ». A ce propos, le commandant de la GN a estimé que « la sécurisation de ces infrastructures sensibles et vitales est devenue désormais une mission très complexe d’autant qu’elle nécessite une bonne gestion sécuritaire à travers des systèmes qui utilisent des techniques et moyens technologiques modernes, d’où l’intérêt accordé par les chercheurs et les experts à la sécurité industrielle ». Il a rappelé que « l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour la création et l’exploitation des établissements classés en tenant, notamment, compte de la gravité des dégâts générés par les accidents », indiquant que cette volonté « est traduite par la promulgation d’un arsenal important de loi législatives et réglementaires, lequel reflète la politique nationale en matière de prévention contre les dangers industriels et définit, à cet égard, le rôle de chaque secteur ». Ainsi, « la Gendarmerie nationale est considérée comme un élément clé de la composante activant dans le domaine de contrôle des différents établissements classées et ce, dans le cadre de l’exercice de ses missions relative à la police administrative en général et particulièrement à la police écologique, lesquelles visent à mettre fin à toute violation de la loi et de la réglementation en vigueur ». Les unités de la Gendarmerie nationale, notamment celles spécialisés, « enquêtent également dans ce genre d’accidents avec l’appui et le soutien d’experts de l’institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC) dotés de moyens technologiques et scientifiques de pointe ». Evoquant les travaux de la rencontre, le général Belkecir a indiqué que cette dernière s’inscrivait dans le cadre « du programme des manifestations scientifiques nationales organisées par le commandement de la Gendarmerie nationale pour renforcer la coordination et l’échange de connaissances et d’expériences entre secteurs », une opportunité pour « analyser et examiner la question des accidents qui touchent les établissements classés en Algérie, leur nature et répercussions sur les personnes, les biens et l’économie nationale ». De son côté, le Directeur général de l’INCC de la Gendarmerie nationale, le colonel Sid Ahmed Bouremana a affirmé que les instances sécuritaires constituaient « le maillon fort du contrôle des différents établissements classés, dans le cadre des lois et systèmes en vigueur ». Le commandement de la Gendarmerie nationale accorde « un intérêt particulier à la question des enquêtes dans les scènes d’accidents industriels et technologiques, en prenant en considération la mobilisation des ressources humaines de qualité et l’utilisation des nouvelles techniques scientifiques ». Des cadres de la Gendarmerie nationale et des représentants des différents ministère et secteurs ont pris part à cette rencontre dont les travaux ont été marqués par des interventions portant sur la réalité des accidents qui touchent les établissements classés en Algérie et la présentation des textes juridiques qui régularisent l’exploitation de ce genre d’établissements ainsi que l’amélioration des mesures de gestion et les mécanismes de contrôle. (