Secteur des ressources en eau: Plusieurs projets vitaux réceptionnés en 2018

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Le secteur des ressources en eau entend poursuivre ses efforts pour améliorer le service public lié à l’eau potable à travers la redynamisation de l’activité la réalisation de nouvelles infrastructures et la préservation de ceux existantes.

Pour réaliser cet objectif de nombreuses mesures seront appliquées au courant de l’année. Intervenant lors d’une réunion, tenue dimanche, avec la commission des finances et de budget de l’APN dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2018, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a annoncé la réception de «130 projets fin 2017» et «68 autre en 2018». Selon les explications du ministre, il s’agit de la réalisation notamment de «5 barrages d’une capacité de 250 millions de m3 dans les wilayas de Mascara, Médéa, M’Sila, Laghouat et Tébessa» ainsi que la réception du projet de transfert des eaux entre Ighil Amda à Béjaïa, Mahouan à Sétif, le transfert Bousyaba-Beni Haroun d’une capacité de 199 millions de m3 /an. L’achèvement du projet de l’alimentation en eau de mer dessalée au profit des communes de Mascara, Sig, El Mohammadia à partir du transfert de Mostaganem-ArzewOran, figure aussi au programme de cette fin d’année. Le ministre annoncera par ailleurs le renforcement du réseau d’alimentation en eau potable au niveau des wilayas de Djelfa, Guelma, Blida, Khenchela et Batna ainsi que la réception de neuf projet de réhabilitation des réseaux de distribution d’eau portable à Stif, Chlef, Skikda et Béjaïa. 8 nouvelles stations de traitement des eaux usées d’une capacité de 117 000 m3 jours seront réceptionnés à Illizi, Batna, Tipasa, Mascara, Blida, Tébessa et Biskra. Tous ces projets cités s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration entre autres, de la superficie agricole irriguée et le niveau du traitement des eaux usées et viennent s’ajouter aux projets lancés précédemment. En effet, selon le ministre, «les programmes réalisés depuis 2000 ont permis d’augmenter la capacité de mobilisation des eaux de surface». «32 nouveaux barrages, 44 nouveaux barrages intégrés, 5 grands transferts, 11 stations de dessalement des eaux de mer et 152 stations de traitement des eaux usées», ont été réalisés ces dix dernières années. Le secteur des ressources en eau est en mesure de se redynamiser, notamment suite à la levée du gel de certains projets. Une décision encouragée par la volonté de l’Etat à faire ace au «spectre de la sécheresse et le déficit en eau potable et en eau destinée à l’irrigation», estime le ministre.

Hausse du budget d’équipements

Dans le cadre de la loi des finances 2018, le secteur a bénéficié d’une hausse de l’enveloppe financière qui lui sera accordée, notamment pour le budget d’équipement. Il bénéficiera en 2018, d’une enveloppe financière de « 138.759 milliards de dinars dont 104 660 milliards de dinars pour l’équipement et 14.099 milliards de dinars destinés au fonctionnement. «20 milliards de dinars ont été alloués à la gestion déléguée des services publics de l’eau par la Société des eaux et d’assainissement de la wilaya d’Alger (SEAAL)». Les crédits de paiement ont atteint «124,9 milliards da contre 142 milliards da en 2017», alors que le budget de fonctionnement, atteindra les «14.099 milliards de dinars en 2018». En baisse toutefois à celui octroyé en 2017, compte tenu de la «séparation du secteur de l’environnement de celui des ressources en eau». Notons, pour conclure, que le ministre a annoncé l’introduction par le biais du projet de loi de finance 2018 d’«un nouvel article modifiant l’article 94 de la loi de finances 2003». Ce nouveau décret stipule que «16 % de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles», seront attribuées «au profit du Fonds national de l’eau».