Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Sami Agli, a déclaré qu’«il est devenu de plus en plus nécessaire de publier la loi sur l’investissement, et purifier le secteur avant de préparer un écosystème favorable, et ce, pour attirer l’attention des investisseurs forts afin de constituer un complément à ce secteur en développement, ce qui va mener l’économie nationale au premier plan».
Agli a souligné que «le moment est venu d’étudier le dossier des investissements industriels qui a été retardé de plus d’un an pour des raisons incompréhensibles», et de poursuivre : «Toutes les conditions sont désormais réunies pour la publication de cette loi, plus précisément, la vision du président de donner à ce secteur une grande importance pour la promotion des investissements industriels et agricoles. Le président du CAPC, Sami Agli, a déclaré, hier, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale que «la publication de la loi doit s’accompagner de mesures plus que strictes, notamment dans la question de l’octroi de l’immobilier industriel à ses bénéficiaires, et des opportunités manquées pour les quasi-investisseurs qui ont utilisé auparavant la propriété de l’État à des fins irréalistes», tout en indiquant que «les vrais investisseurs attendent avec impatience que ces mesures commencent, pour travailler et mettre en œuvre le plan de l’État visant à faire progresser l’économie nationale.
L’avis de l’Etat est désormais clair de se concentrer sur le secteur agricole afin de parvenir à la sécurité alimentaire», tout en soulignant que «l’agriculture est devenue un axe stratégique très important, cela contraste avec les années de chaos qui ont été derrières des importations illégales et de l’épuisement des fonds publics», a-t-il dit. Dans ce même sillage, Sami Agli a grandement apprécié la stratégie de l’Etat pour la première fois en créant le bureau national de l’agriculture saharienne, s’exprimant l’espoir que l’Office serait le guichet unifié qui étudie tous les obstacles qui entravent le développement des investissements agricoles et industriels. «Pour réaliser une production réelle en Algérie comme alternative aux importations dépend de la volonté de l’Etat, et faire face à tout ce qui symbolise le chaos de la gestion et les phénomènes négatifs tels que la bureaucratie et le manque de transparence qui étaient une cause directe d’aliénation des vrais investisseurs.»
Sami Agli poursuit ses propos dans ce sens, l’immobilier industriel reste un véritable casse-tête et affaiblit toute volonté réelle de faire progresser l’économie nationale, exprimant son étonnement devant le ralentissement des services du comité «Calibraf» à étudier au moins un dossier par an. Tout en estimant que «le succès de l’agriculture est lié à l’existence des usines manufacturière, puisque l’industrie constitue un affluent important du secteur, similaire au stockage et à l’exportation, selon les dires du président du CAPC. L’agriculture a besoin de vrais investisseurs pour incarner les efforts de l’Etat pour commencer à créer de la richesse, tout en soulignant que «la CAPC a mis à la disposition des autorités suprêmes du pays sa réflexion sur le développement des secteurs industriel et agricole, et ce, par la nécessité de restaurer la confiance dans les administrations publiques et d’encourager les vrais investisseurs à revenir sur l’investissement.