Salaires, retraites, allocations et protection sociale: Des décisions inédites au service du citoyen

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L’année 2025 aura marqué une étape déterminante dans la consolidation du caractère social de l’État algérien, à travers une série de décisions qualifiées d’historiques visant à renforcer le pouvoir d’achat, protéger les catégories vulnérables et consacrer une vision sociale conforme aux principes fondateurs de la nation.

Sous l’impulsion du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, les acquis sociaux ont été renforcés de manière tangible, traduisant une volonté politique affirmée de faire du social un pilier central de l’action publique, conformément à l’esprit de la Déclaration du 1er Novembre 1954. Parmi les mesures phares de l’année figure la revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG), porté de 20.000 à 24.000 dinars. Cette décision a permis d’apporter un soutien direct aux travailleurs à faibles revenus et de renforcer leur pouvoir d’achat dans un contexte économique mondial marqué par des tensions inflationnistes. Dans le même élan, l’allocation chômage a été revue à la hausse, passant de 15.000 à 18.000 dinars. Cette mesure vise à préserver la dignité des jeunes demandeurs d’emploi durant leur période de recherche de travail, tout en consolidant les mécanismes de solidarité nationale. Les retraités ont également bénéficié d’une attention particulière. Les pensions de retraite ont été augmentées de 10 % pour les bénéficiaires percevant des pensions inférieures ou égales à 20.000 dinars, et de 5 % pour ceux dont les pensions dépassent ce seuil. Une démarche qui confirme la reconnaissance de l’État envers cette frange essentielle de la société. L’année 2025 a par ailleurs marqué une avancée significative en matière de protection sociale de la femme travailleuse. Le congé de maternité a été porté à cinq mois complets, avec une indemnisation journalière couvrant 150 jours, contre 98 auparavant. Des dispositions supplémentaires ont été introduites en cas de naissance d’un enfant atteint d’un handicap ou d’une maladie grave, permettant une prolongation du congé pouvant aller jusqu’à 165 jours. Ces mesures traduisent une vision sociale humaine, favorisant l’équilibre entre vie professionnelle et responsabilités familiales. Dans le secteur de l’Éducation nationale, des décisions structurantes ont également été prises. L’âge de départ à la retraite des enseignants et professeurs, tous cycles confondus, a été revu à la baisse. En parallèle, une vaste opération d’intégration de 82.410 enseignants contractuels a été menée, s’ajoutant à une précédente intégration de 62.000 enseignants, portant le total à 144.410 enseignants titularisés. Une initiative saluée comme une reconnaissance concrète du rôle central des enseignants dans la formation des générations futures. D’autres mesures sociales d’envergure ont jalonné l’année 2025, notamment la revalorisation substantielle de l’allocation touristique, fixée à 750 euros pour les adultes et 300 euros pour les mineurs. À cela s’ajoutent l’augmentation de la bourse des étudiants, l’octroi d’un quota supplémentaire de carnets de hadj au profit des personnes âgées non retenues lors de précédents tirages au sort, ainsi que la prise en charge totale des malades atteints de cancer ne disposant pas de couverture sociale. À travers l’ensemble de ces décisions, l’année 2025 s’impose comme une année charnière dans la consolidation du modèle social algérien, illustrant une orientation politique claire en faveur de la justice sociale, de la solidarité nationale et de la préservation de la dignité du citoyen.

Nora Mohammedi

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