Russie-Ukraine: Un regain de tension entre les deux pays, les russes mènent des combats pour la libération du Donbass

0
289

Un regain de tension commence entre la Russie et l’Ukraine. La Russie déploie 100 000 et 150 000 hommes à la frontière avec l’Ukraine. En réaction, 100 000 réservistes et des groupes de civils armés ukrainiens se dressent contre l’invasion de plusieurs villes ukrainiennes.

Par ailleurs, le Président Emmanuel Macron va lancer une «opération humanitaire exceptionnelle» à Marioupol avec la Grèce et la Turquie, a déclaré le président français depuis Bruxelles après un sommet européen. L’opération se fera en transparence avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Emmanuel Macron a dit vouloir parler avec Vladimir Poutine dans les 48h pour «sécuriser les détails» de l’opération. La Commission européenne «aura mandat» pour faire des achats en commun, notamment de gaz, a également annoncé Emmanuel Macron à Bruxelles. «L’achat groupé, la capacité à définir ensemble des contrats longs, est le meilleur instrument pour faire baisser le prix de notre gaz et donc nous avons donné mandat à la Commission pour le faire», ajoute-t-il.

Frappe nucléaire tactique russe prise au sérieux par les alliés L’armée russe a dit qu’elle allait désormais se concentrer sur l’est de l’Ukraine, avec pour «objectif principal : la libération du Donbass», affirmant avoir atteint les objectifs initiaux de son «opération spéciale» depuis le début de son offensive en Ukraine, le 24 février. Le centre de commandement des forces aériennes ukrainiennes, à Vinnytsia (centre), a par ailleurs été frappé par une salve de missiles de croisière russes, qui ont provoqué des «dommages significatifs», selon l’armée ukrainienne. Dans la matinée, quatre civils ont été tués dans un bombardement russe sur un centre médical de Kharkiv (est), qui reste sous contrôle des forces ukrainiennes. La Russie a également affirmé avoir détruit la plus grande réserve de carburant de l’armée ukrainienne près de Kiev, avec des missiles de croisière.

Le président bulgare déclare qu’il ne laissera pas son pays être impliqué dans le conflit en Ukraine Le président bulgare, Roumen Radev, a déclaré, samedi, dans la capitale Sofia qu’il ne laisserait pas son pays être impliqué dans le conflit en Ukraine, selon un communiqué de presse de son bureau de presse. «En tant que chef de l’Etat, je ne permettrai pas que la Bulgarie soit impliquée dans ce conflit», a-t-il dit en répondant à une question sur la décision de la Bulgarie, comme la Hongrie, de ne pas envoyer d’armes à l’Ukraine, rappelant qu’il a été élu pour défendre la sécurité des Bulgares et la paix en Bulgarie. «Le prix de la guerre est payé par les citoyens, pas par les prédicateurs de la télévision», a souligné M. Radev. «Ma préoccupation, ce sont les gens», a-t-il souligné. Selon la Constitution bulgare, le président est le commandant suprême en chef des forces armées du pays. M. Radev a été élu en novembre dernier pour un deuxième mandat consécutif de cinq ans. De son côté, le Premier ministre bulgare Kiril Petkov a noté lors d’une conférence de presse conjointe après des entretiens avec le ministre américain de la Défense Lloyd Austin en visite la semaine dernière qu’ils n’avaient discuté d’aucune aide militaire à l’Ukraine.