Le Programme électoral du Rassemblement national démocratique (RND) pour les législatives du 4 mai 2017, prévoit des mesures promettant une politique sociale « dynamique, juste et solidaire », basée notamment sur la poursuite de « la réforme » de l’éducation et « l’amélioration » du système de santé. S’agissant des réformes pédagogiques et sociales de l’éducation nationale, le RND s’engage à travers ce programme à « militer pour une amélioration pédagogique du système éducatif et pour une plus grande équité sociale au profit des élèves ». Le RND affirme, à ce propos, que ses candidats engagés dans la prochaine course électorale poursuivront les réformes pédagogiques en cours « dans le respect de notre identité nationale avec notamment, le maintien de l’éducation islamique et la préservation de la langue arabe » et dans un cadre « consolidant l’ouverture de l’école, du collège et du lycée, sur les langues étrangères et les disciplines scientifiques ». Ces réformes se feront, en outre, en incluant « l’élargissement de l’enseignement de Tamazight à travers le territoire national » et « la généralisation du transport scolaire » à travers tout le pays, lit-on dans le programme de ce parti. Le Rassemblement s’engage, par ailleurs, à militer pour que la politique de santé menée jusque-là « gagne en efficacité et en rationalité » et ce à travers notamment, la mise en place de la réforme hospitalière pour améliorer la gestion, l’entretien et l’équipement des infrastructures de santé publique, le renforcement des capacités de prise en charge des cancéreux, le renforcement de la formation des personnels paramédicaux et enfin, la mise en place d’un régime « plus incitatif » pour les médecins spécialistes activant à l’intérieur du pays. Outre les chantiers de l’école et de la santé, la politique sociale promise par le RND inclut également le développement de l’assistance et du soutien aux personnes handicapées, l’amélioration de la politique d’accès au logement, la préservation et l’amélioration du pouvoir d’achat, une meilleure insertion sociale des jeunes et enfin des mesures d’ »accompagnement » de la promotion de la femme.